"Si les événements évoluent dans ce sens-là, il pourrait s'avérer en fin de compte que les places commerciales britanniques qui sont traditionnellement privilégiées par les sociétés russes, y compris par les sociétés d'Etat, commenceront à perdre leurs positions et que les bourses continentales auront davantage de possibilités d'attirer les sociétés russes sur leurs places", a indiqué le président du RSPP dans un entretien à RIA Novosti jeudi.
Les restrictions frappant l'octroi de visas aux officiels russes pourront également s'étendre aux représentants des compagnies publiques, selon lui. "Car personne n'empêchera aux Britanniques de considérer des managers des compagnies d'Etat comme des fonctionnaires. Et en plus, de nombreux fonctionnaires qui sont membres de conseils des directeurs n'auront plus la possibilité d'aller en Grande-Bretagne pour les affaires de leurs entreprises", a expliqué le président du RSPP.
Enfin, a poursuivi M. Chokhine, le Forum économique de Londres perdra aussi ses positions (ce Forum rassemble depuis les années 1990 de grosses sociétés russes). "De toute évidence, il faudra le fermer. C'est Davos qui sera la place principale", a ajouté le chef du patronat russe.