Moscou appelle à un compromis entre Belgrade et Pristina (MID)

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La Russie appelle à poursuivre les négociations sur le statut du Kosovo et à rechercher un compromis entre Belgrade et Pristina, rapporte le service de presse du ministère russe des Affaires étrangères.
MOSCOU, 16 juillet - RIA Novosti. La Russie appelle à poursuivre les négociations sur le statut du Kosovo et à rechercher un compromis entre Belgrade et Pristina, rapporte le service de presse du ministère russe des Affaires étrangères.

Samedi dernier, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, et son homologue allemand, Frank-Walter Steinmeier, ont examiné au téléphone les problèmes du règlement au Kosovo à la lumière du nouveau projet de résolution proposé par les pays occidentaux au Conseil de sécurité de l'ONU, indique le communiqué de presse de la diplomatie russe.

"Sergueï Lavrov a exposé la position fondamentale de la Russie qui appelle à poursuivre la recherche d'une solution négociée au problème du Kosovo, solution qui soit acceptable pour Belgrade et Pristina", souligne le communiqué.

Bien que placé sous l'administration de l'ONU depuis 1999, le Kosovo fait formellement partie de la Serbie. Menées à Vienne durant 2006 avec la médiation internationale, les négociations entre Belgrade et Pristina sur le statut définitif du Kosovo n'ont abouti à aucune entente, car les responsables de la province insistaient sur son indépendance, alors que les autorités serbes s'y opposaient résolument.

Lundi, le Conseil de sécurité des Nations unies procédera aux premières "consultations fermées" sur le nouveau projet de résolution sur le Kosovo. Ce document repose sur le plan préparé par le représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies, Martti Ahtisaari, qui prévoyait l'octroi de l'indépendance au Kosovo au mépris de la position de la Serbie. Le nouveau projet de résolution accorde 120 jours aux négociations entre Pristina et Belgrade, mais, à la différence du projet précédent, ne comporte pas la disposition selon laquelle la province accèdera automatiquement à l'indépendance à l'expiration de ce délai.

Les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne estiment que le nouveau document ouvre la voie à un compromis et attendent des concessions de la part de Moscou. Cependant, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a déclaré la semaine dernière que la Russie ne soutiendrait pas une décision qui ne serait approuvée par la Serbie et constituerait, de ce fait, un dangereux précédent mondial. Moscou s'oppose également à l'établissement d'un délai artificiel pour la définition du statut du Kosovo.

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