"Je ne pense pas que cela ait compliqué l'entrée en Russie, d'autant plus qu'avec beaucoup de pays de la CEI nous avons un régime sans visas. Aucune difficulté, chacun qui le veut achète un billet et part pour la Russie", a indiqué le diplomate dans un entretien accordé mercredi à la chaîne de télévision Vesti-24.
Pourtant, une fois en Russie, un étranger doit remplir certaines formalités pour pouvoir y travailler à titre légal, a-t-il précisé.
"Il faut d'abord obtenir un permis de travail, se mettre d'accord avec son employeur car celui-ci risque de se faire amender en cas de contraventions", a poursuivi le diplomate. Selon lui, les employeurs russes ont versé ces six derniers mois sous forme d'amendes près de 2,5 milliards de roubles (100 millions de dollars) à l'Etat.
D'autre part, poursuivi le diplomate, on dénombre à ce jour en Russie 3,5 millions de travailleurs étrangers.
Le vice-ministre s'est dit ne pas être d'accord avec les affirmations que l'introduction, en vertu de la nouvelle législation, de quotas pour les effectifs des ressortissants étrangers travaillant en Russie pourraient déboucher sur une pénurie de main d'oeuvre.
"Je ne suis d'accord (avec cela), puisque les quotas ne sont pas utilisés jusqu'à la fin. Ces quotas sont élaborés avec une certaine réserve, alors que notre économie, en pleine expansion, demandera de plus en plus de travailleurs pour garantir la réalisation des projets vraiment ambitieux que notre pays se fixe en matière de développement économique", a expliqué le diplomate.
