"Nous devons faire tout notre possible en vue d'empêcher la confrontation, d'autant plus une guerre de grande envergure dans la région", a-t-il déclaré au cours d'une conférence de presse à RIA Novosti.
D'après lui, cette instabilité s'étendrait tout de suite au Caucase et à l'Asie centrale. La Russie doit utiliser tous les instruments possibles afin d'éviter un tel scénario.
En ce qui concerne les instruments du règlement du conflit interpalestinien, Vladimir Akhmedov a déclaré: "La Russie a aujourd'hui la possibilité exceptionnelle de jouer le rôle de médiateur dans le conflit interpalestinien, car seule la Russie entretient des contacts avec le Hamas, dont les représentants s'étaient rendus à Moscou".
"Sans tenir compte des intérêts de toutes les forces politiques, y compris ceux des mouvements de l'islam politique, il est impossible de parvenir à la concorde", estime Vladimir Akhmedov. Par conséquent, selon lui, dans le problème palestinien, la Russie a les moyens de contribuer à la réconciliation des parties.
Leonid Ivachov, président de l'Académie des problèmes géopolitiques, estime également que la Russie ne désire pas la déstabilisation au Proche-Orient.
"Premièrement, parce qu'il confine aux frontières géopolitiques de la Russie. Deuxièmement, la Russie ne gagnera rien à la confrontation. Troisièmement, en général, la politique étrangère de la Russie exclut la confrontation", a-t-il expliqué au cours de la conférence de presse.
Selon lui, la Russie n'est pas intéressée à être entraînée dans les conflits au Proche-Orient, "bien que certaines compagnies russes puissent y subir des préjudices matériels".
"La Russie fera tout son possible pour que le Proche-Orient soit une région de stabilité. Tout coup porté à n'importe quel pays mettrait en cause les intérêts immédiats de la Russie, notamment politiques, y compris le prestige de la Russie", a fait observer Leonid Ivachov, rappelant que la Russie est membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU.
