Cette forme de coopération entre les sociétés russes et Volkswagen a été débattue lors d'une rencontre mardi, selon un communiqué du ministère.
"Les sociétés russes sont prêtes à partager les éventuels risques inhérents à la création de capacités de production appropriées", a déclaré le directeur du département de l'Industrie au ministère, Andreï Deïneko, cité par le communiqué.
En deux ans de réalisation en Russie du régime d'"assemblage industriel" on a réussi à réunir les conditions auxquelles la demande intérieure est couverte non grâce à des marques d'occasion importées mais grâce aux produits modernes construits en Russie, a précisé le responsable.
Un contexte favorable a donc été créé pour les producteurs de pièces détachées automobiles en Russie, a poursuivi Andreï Deïneko. En 2006, le marché automobile russe a progressé de près de 20%, le chiffre d'affaires des ventes a atteint 24 milliards de dollars (il a été vendu plus de 2 millions de voitures).
"D'ici à 2009, pratiquement toutes les productions automobiles annoncées à ce jour seront lancées, ce qui permettra d'augmenter de 1 million de pièces environ la construction automobile nationale. Voilà pourquoi notre attention est actuellement centrée sur le développement des productions de composantes automobiles, en mesure de couvrir les besoins croissants de l'industrie", a expliqué le responsable.
Volkswagen mène actuellement le chantier d'une usine d'assemblage dans la région de Kalouga, à 150 km au sud-ouest de Moscou. Le lancement de la production de Passat et de Skoda y est prévu pour octobre 2007. Des Polo y seront assemblées à partir de 2009. Les capacités de production de l'usine de Volkswagen près de Kalouga doivent atteindre vers cette année-là près de 115.000 voitures par an.
