"L'utilisation commune de la station de Gabala et de celle en voie de construction dans la région d'Armavir, ainsi que la création de centres d'échange d'informations à Moscou et à Bruxelles constitueraient, en cas de liaison directe entre eux, une variante idéale et une issue parfaite à la situation qui s'est créée autour du déploiement du bouclier antimissile américain en Europe", a indiqué le général, ancien commandant en chef adjoint des forces aériennes chargées du système de DCA unifié des pays de la CEI (Communauté des Etats indépendants).
Selon lui, "ces stations ne laisseront inaperçu aucun cible aérien ou spatial. Elles sont capables de détecter non seulement les lancements de missiles, mais même le vol des oiseaux, grâce à leurs grands pouvoir de résolution et sensibilité".
"La station en voie de création près d'Armavir augmente les capacités du radar de Gabala en matière de contrôle et d'analyse de la situation aérienne et spatiale, cela rendra inutile le déploiement d'éléments de la défense antimissile américaine dans les pays de l'ancien Pacte de Varsovie. Ces deux stations couvriront tout le secteur méridional", a assuré le général.