Le russe Atomenergomash et le français Alstom ont signé récemment un accord prévoyant la création, sur le territoire russe, d'une joint-venture pour la production de turbines à basse vitesse pour centrales nucléaires, a-t-il rappelé au cours de cet entretien.
"Nous nous fixons comme objectif de travailler avec les meilleurs. Alstom, dans le domaine des technologies, est le meilleur. D'autre part, nous n'achetons pas une turbine toute faite, nous créons ici une production dans laquelle nous détiendrons un contrôle. Nous avons choisi les Français parce qu'ils sont les meilleurs", a indiqué le directeur de Rosatom.
Il y a 18 mois, Rosatom avait voulu s'entendre avec ses partenaires ukrainiens sur la coopération en matière de livraisons de turbines à basse vitesse. "Mais à l'époque, la décision de développer Turboatom n'était pas encore prise en Ukraine", a-t-il.
"La situation a changé depuis et nous voulons engager Turboatom dans notre programme, pour en faire notre équipementier", a expliqué Sergueï Kirienko.
En vertu d'un accord de licence, Alstom cédera au russe Atomenergomash ses propres technologies de construction de turbines à basse vitesse et de génératrices Arabelle.
