"Nous dénonçons tout ce que les islamistes radicaux ont fait à Gaza. Tout le monde, y compris l'aile politique du Hamas, doit comprendre qu'on ne peut pas accéder à l'unité palestinienne par une voie non civilisée", a déclaré mardi M. Lavrov aux journalistes.
Depuis le début de juin, les affrontements entre Palestiniens ont fait 115 morts et des centaines de blessés.
La bande de Gaza est actuellement contrôlée par le mouvement palestinien Hamas qui, il y a deux semaines, a écrasé les forces placées sous l'autorité de Mahmoud Abbas et de son mouvement, le Fatah. Dans le même temps, la Cisjordanie demeure sous le contrôle du président de l'Autorité nationale palestinienne et du nouveau gouvernement dirigé par le premier ministre Salam Fayyad.
Lundi dernier, M. Abbas a demandé aux autorités israéliennes de laisser entrer en Cisjordanie les formations palestiniennes armées actuellement déployés sur le territoire de la Jordanie.
Les leaders du Hamas, dont le chef du gouvernement démis, Ismaël Haniyeh, refusent de reconnaître la décision de M. Abbas portant sur la formation d'un nouveau cabinet de ministres et proposent de reprendre le dialogue interpalestinien et de constituer un gouvernement de coalition.
A son tour, M. Abbas exclue toute possibilité de reprise du dialogue avec les "organisateurs du coup d'Etat" et appelle les partisans du Hamas à déposer les armes et à présenter des excuses au peuple palestinien.