"Il n'y a pas longtemps, L'Estonie a subi une vague d'attaques cybernétiques", a déclaré M. Bush aux journalistes à l'issue de sa rencontre avec M. Ilves. Il a ajouté que le président estonien connaissait bien ce problème et avait quelques idées sur la façon de le régler, y compris avec le concours d'un centre de défense informatique de l'OTAN en Estonie.
Ayant souligne que ces attaques "nous rendent tous vulnérables", M. Bush a remercié le président estonien d'avoir évoqué ce sujet et de "bien comprendre la menace" engendrée par les "cyber-attaques".
"Nous savons que les Etats-Unis, Israël et le Danemark ont subi des cyber-attaques dans le passé, et je pense que ce problème exigera une plus grande attention à l'avenir", a indiqué le président estonien.
"Nous avons subi une série d'attaques dirigées contre notre infrastructure informatique. Si le principal système informatique d'un pays comme le mien, où 97% des opérations bancaires sont réalisées via Internet, tombe en panne, c'est très sérieux. De telles attaques peuvent causer un grave préjudice à l'Estonie qui utilise largement Internet", a affirmé M. Ilves.
Les piratages informatiques des sites web institutionnels estoniens avaient commencé après que les autorités du pays eurent décidé de démanteler le monument au Soldat libérateur et d'exhumer les restes des combattants soviétiques enterrés près du monument.
Fin avril dernier, les sites officiels du président d'Estonie, du ministère des Affaires étrangères, du parlement et d'autres institutions estoniennes étaient restés bloqués pendant quelques jours. L'accès au site du gouvernement estoniens avait été limité, lui aussi.
Au lendemain de ces attaques informatiques, les porte-parole du gouvernement estonien avaient accusé les services secrets russes d'en être les auteurs.