Le 24 juin, une patrouille de la Finul (Force intérimaire des Nations unies au Liban) a été victime d'une explosion. Six soldats espagnols du contingent ont trouvé la mort, et plusieurs autres ont été blessés.
C'est la première attaque lancée contre le contingent de la Finul depuis le conflit armé de l'année dernière entre Israël et le Hezbollah. Selon les informations des médias, pour l'instant, personne n'a revendiqué cet acte terroriste. Les dirigeants du Liban et toutes les principales forces politiques du pays, y compris le Hezbollah, ont condamné ce crime ayant pour but de déstabiliser une situation déjà très complexe.
Moscou condamne sévèrement cette attaque provocatrice des terroristes contre les soldats du contingent international qui accomplissent, conformément au mandat formulé dans les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU, une mission très importante de maintien de la sécurité et de la paix à la frontière libano-israélienne", a indiqué Mikhaïl Kamynine.
Selon le diplomate, "il s'agit d'un défi jeté à toute la communauté internationale, d'une tentative criminelle d'empêcher les efforts déployés en vue de normaliser la situation au Liban avec un soutien international énergique et sur la base du respect de sa souveraineté, de son indépendance, de son unité et de son intégrité territoriale".
"Nous soutenons l'exigence d'enquêter minutieusement sur les circonstances de cet indicent, de mettre en évidence les coupables et les organisateurs de ce crime", a indiqué le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères.
"La Russie continuera à contribuer énergiquement, aux niveaux multilatéral et bilatéral, à la réalisation des aspirations de tous les Libanais au développement du pays dans la paix, la sécurité et la liberté", a-t-il assuré.
