La Russie attend une réponse des Etats-Unis à son initiative d’utiliser en commun le radar à Gabalino en Azerbaïdjan. Une telle coopération rendrait inutile le déploiement du système américain de défense antimissiles en Europe.
Le chef de la diplomatie russe Serguei Lavrov, le chef d’Etat-major général des forces armées de Russie le général Iouri Balouevski et le vice-ministre des AE Serguei Kisliak ont abordé jeudi ce sujet. Serguei Lavrov a indiqué au séminaire consacré au 200tenaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la Russie et les Etats-Unis qu’une base ABM en Europe s’inscrivait dans le système global ABM américain aménagé sur le périmètre des frontières russes.
La réponse à ce défi stratégique sera donnée au niveau également stratégique. Or, nous préférerons sans doute la coopération proposée par le président Vladimir Poutine lors d’un entretien avec le président George Bush à Heiligendamm. Un projet collectif avec la participation de tous les pays concernés, avant tout européens, et l’utilisation du radar à Gabalino avec le consentement de l’administration azerbaïdjanaise aurait rendu inutile le projet ABM américain susceptible d’ébranler la stabilité stratégique.
Le chef d’Etat-major général Iouri Balouevski a indiqué à une conférence de presse à Moscou que la réponse à l’initiative russe mettra à jour les objectifs authentiques du système ABM que les Etats-Unis entendent déployer sur le territoire de Pologne et de Tchéquie. Le refus de coopérer signifiera que le système ABM en Europe est destiné à surveiller le territoire russe.
Le chef de la diplomatie russe Serguei Lavrov, le chef d’Etat-major général des forces armées de Russie le général Iouri Balouevski et le vice-ministre des AE Serguei Kisliak ont abordé jeudi ce sujet. Serguei Lavrov a indiqué au séminaire consacré au 200tenaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la Russie et les Etats-Unis qu’une base ABM en Europe s’inscrivait dans le système global ABM américain aménagé sur le périmètre des frontières russes.
La réponse à ce défi stratégique sera donnée au niveau également stratégique. Or, nous préférerons sans doute la coopération proposée par le président Vladimir Poutine lors d’un entretien avec le président George Bush à Heiligendamm. Un projet collectif avec la participation de tous les pays concernés, avant tout européens, et l’utilisation du radar à Gabalino avec le consentement de l’administration azerbaïdjanaise aurait rendu inutile le projet ABM américain susceptible d’ébranler la stabilité stratégique.
Le chef d’Etat-major général Iouri Balouevski a indiqué à une conférence de presse à Moscou que la réponse à l’initiative russe mettra à jour les objectifs authentiques du système ABM que les Etats-Unis entendent déployer sur le territoire de Pologne et de Tchéquie. Le refus de coopérer signifiera que le système ABM en Europe est destiné à surveiller le territoire russe.
L’initiative d’utiliser conjointement le radar à Gabalino n’équivaut pas à la reconnaissance de la menace émanant d’Iran contrairement à ce qu’on prétend outre-Océan, a souligné le vice-ministre russe des AE Serguei Kisliak. Le radar est un instrument de prévisibilité et d’un contrôle fiable. Enfin il ne faut pas interpréter l’initiative russe comme un supplément aux projets de déploiement des composantes ABM en Tchéquie et en Pologne.
Moscou ne considère pas comme une réponse officielle de Washington les déclarations de certains représentants de l’administration américaine, notamment de la secrétaire d’Etat Condoleezza Rice, de l’adjoint au président pour la sécurité nationale Stiven Headley et du secrétaire à la défense Robert Geits. Selon Iouri Balouevski, au lieu de répondre aux initiatives russes, ils ont essayé de les interpréter incorrectement.
La position officielle des Etats-Unis sera précisée, à ce qu’il paraît, au sommet Poutine-Bush qui se tiendra les 1-2 juillet à Kennebunkport.
Moscou ne considère pas comme une réponse officielle de Washington les déclarations de certains représentants de l’administration américaine, notamment de la secrétaire d’Etat Condoleezza Rice, de l’adjoint au président pour la sécurité nationale Stiven Headley et du secrétaire à la défense Robert Geits. Selon Iouri Balouevski, au lieu de répondre aux initiatives russes, ils ont essayé de les interpréter incorrectement.
La position officielle des Etats-Unis sera précisée, à ce qu’il paraît, au sommet Poutine-Bush qui se tiendra les 1-2 juillet à Kennebunkport.
