Le président serbe certain de parvenir à un compromis sur le futur statut du Kosovo

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La Serbie est prête à accepter un compromis sur le futur statut du Kosovo, a annoncé l'agence Associated Press en se référant à la déclaration du président serbe Boris Tadic.
MOSCOU, 22 juin - RIA Novosti. La Serbie est prête à accepter un compromis sur le futur statut du Kosovo, a annoncé l'agence Associated Press en se référant à la déclaration du président serbe Boris Tadic.

"La position principale de Belgrade consiste à maintenir l'intégrité territoriale de la Serbie. En même temps, nous jugeons possible, au cours des négociations ultérieures (avec les leaders des Albanais kosovars) de parvenir à un compromis acceptable pour tout le monde", cite l'Associated Press les paroles prononcées par Boris Tadic au cours d'une rencontre des représentants des pays membres du Conseil de l'Europe qui s'est tenue vendredi à Belgrade.

"Le Kosovo est un problème non seulement de la Serbie, mais aussi de l'Europe. Nous voulons être non pas un problème pour l'Europe, mais une partie d'une décision européenne", a indiqué Boris Tadic.

Le président serbe n'a pas précisé quelle décision de compromis est acceptable pour Belgrade.

Le vice-premier ministre serbe Bozidar Djelic a déclaré jeudi que les dirigeants serbes saluaient le rejet par la Russie du nouveau projet de résolution du Conseil de sécurité de l'ONU sur le futur statut de la province autonome du Kosovo.

Bozidar Djelic a déclaré que Belgrade appréciait hautement la position de la Russie sur la nouvelle résolution et qu'il était prêt à poursuivre les négociations. Cependant, selon le vice-premier ministre, les négociations sérieuses ne sont pas mentionnées dans cette résolution.

Slobodan Samardzic, coordinateur de la délégation serbe aux négociations sur le Kosovo, a déclaré, pour sa part, que de nouvelles négociations avec les représentants de la population albanaise du Kosovo n'étaient pas nécessaires.

Un nouveau projet de résolution sur le Kosovo a été soumis mercredi au Conseil de sécurité de l'ONU. Ce texte accorde quatre mois aux parties au confit pour mener des négociations sur le statut de la province. C'est déjà le troisième projet basé sur le plan Ahtisaari qui prévoit l'octroi du statut indépendant au Kosovo sans accord de Belgrade.

Le projet de résolution prévoit la mise en vigueur automatique du plan Ahtisaari après quatre mois de négociations entre les leaders de la Serbie et du Kosovo, indépendamment de leurs résultats.

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