Commentant la rencontre des députes de la Douma d’Etat de Russie et de la Chambre des représentants des Etats-Unis à Washington, notre observateur politique Victor Enkéiev écrit :
C’est la troisième rencontre de ce genre, mais la première qui soit ouverte aux journalistes et aux milieux publics. Les deux précédentes se sont tenus à Moscou et à Washington en 2OO4 et en 2OO5.
Ce rendez-vous des législateurs russes et américains a aussi d’autres particularités. Il se tient au moment de grandes tensions dans les rapports bilatéraux et internationaux. Les discussions porteront certainement sur les problèmes d’actualité en prévision du sommet Bish-Poutine, qui aura lieu dans quelques jours – les 1 et 2 juillet dans la propriété familiale de Bush père.
L’agenda est très rempli : relations bilatérales, adhésion de la Russie à l’OMC, conflits régionaux non-réglés, sécurité énergétique et problèmes humanitaires. Mais l’accent sera certainement mis sur la sauvegarde de la stabilité stratégique, en tout premier lieu les projets américains concernant le déploiement des éléments de leur bouclier antimissile en Pologne et en République Tchèque et le sort du Traité sur les forces armées conventionnelles en Europe.
C’est la troisième rencontre de ce genre, mais la première qui soit ouverte aux journalistes et aux milieux publics. Les deux précédentes se sont tenus à Moscou et à Washington en 2OO4 et en 2OO5.
Ce rendez-vous des législateurs russes et américains a aussi d’autres particularités. Il se tient au moment de grandes tensions dans les rapports bilatéraux et internationaux. Les discussions porteront certainement sur les problèmes d’actualité en prévision du sommet Bish-Poutine, qui aura lieu dans quelques jours – les 1 et 2 juillet dans la propriété familiale de Bush père.
L’agenda est très rempli : relations bilatérales, adhésion de la Russie à l’OMC, conflits régionaux non-réglés, sécurité énergétique et problèmes humanitaires. Mais l’accent sera certainement mis sur la sauvegarde de la stabilité stratégique, en tout premier lieu les projets américains concernant le déploiement des éléments de leur bouclier antimissile en Pologne et en République Tchèque et le sort du Traité sur les forces armées conventionnelles en Europe.
Selon le chef de la délégation russe Constantin Kossatchev, président du Comité international de la Douma d’Etat, la délégation russe se propose de travailler dans un esprit constructif, mais elle a des prétentions envers la partie américaine. Ainsi, les congressmen n’ont même pas répondu à la proposition bienveillante de la Douma d’Etat, concernant la coopération, faite déjà en novembre dernier.
Pourtant, le dialogue n’est possible que lorsque les deux parties sont prêtes à y participer et à entendre les arguments de leurs vis-à-vis. Les députés russes veulent proposer à leurs collègues américains de s’informer mutuellement sur les initiatives au Congrès et à la Douma d’Etat, touchant les intérêts de la Russie et des Etats-Unis, ce qui permettrait d’éviter les frictions et les problèmes indésirables. En outre, les parlementaires russes souhaitent proposer aux congressmen des voyages conjoints dans les régions dites à problèmes. Par exemple, au Kosovo ou dans des pays baltes.
Pour danser un tango il faut qu’on soit deux. Dans cet ordre d’idées, il est clair que le climat des relations bilatérales et la situation internationale dans son ensemble dépendent à bien des égards de la compréhension mutuelle entre les parlementaires de Russie et des Etats-Unis. Il nous reste à leur souhaiter des discussion fructueuses.
Pourtant, le dialogue n’est possible que lorsque les deux parties sont prêtes à y participer et à entendre les arguments de leurs vis-à-vis. Les députés russes veulent proposer à leurs collègues américains de s’informer mutuellement sur les initiatives au Congrès et à la Douma d’Etat, touchant les intérêts de la Russie et des Etats-Unis, ce qui permettrait d’éviter les frictions et les problèmes indésirables. En outre, les parlementaires russes souhaitent proposer aux congressmen des voyages conjoints dans les régions dites à problèmes. Par exemple, au Kosovo ou dans des pays baltes.
Pour danser un tango il faut qu’on soit deux. Dans cet ordre d’idées, il est clair que le climat des relations bilatérales et la situation internationale dans son ensemble dépendent à bien des égards de la compréhension mutuelle entre les parlementaires de Russie et des Etats-Unis. Il nous reste à leur souhaiter des discussion fructueuses.
