"Le département d'Etat dit qu'il travaillera avec le Kremlin là où cela est possible et l'endiguera là où cela est nécessaire", a dit l'homme politique intervenant dans le cadre des auditions consacrées à l'"évaluation stratégique des rapports russo-américains".
"Cette formule semble raisonnable mais je crains qu'elle n'assure ni la vision stratégique ni le cadre pratique de notre coopération avec le Kremlin qui ces dernières années a à plusieurs reprises et avec succès l'a emporté sur l'Occident", a déclaré le président de la commission sénatoriale.
A son avis, "grâce à son statut de membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, à la dimension de son territoire, de sa population et de son économie, la Russie reste un acteur stratégique notable qui peut influer sur beaucoup de nos intérêts globaux. Nous l'avons vu il n'y a pas longtemps, en commençant par le Kosovo et l'Iran et en finissant par la défense antimissile".
"Dans tous ces cas l'influence de la Russie n'a pas été utile à mon avis", a ajouté le sénateur américain.
