"Si nos ressentons une menace aux intérêts nationaux de la Russie, cette menace sera circonscrite. On ignore encore comment, par voie politique, diplomatique ou militaire, c'est un problème technique. Mais un élément militaire sera inévitablement présent dans ce processus, que ce soit le système Iskander ou un autre système (de missiles) (...). Nous ne voudrions toutefois pas que les choses en viennent là", a indiqué le général russe lors d'un point de presse à RIA Novosti jeudi.
"Tous veulent savoir où se trouve ce plan qui prévoit une frappe contre un système antimissile en Pologne. Quant à moi, je ne voudrais pas que de tels projets deviennent réalité", c'est en ces termes que le chef d'Etat-major général russe a répondu à la question de savoir quelle arme russe aura pour cible les ouvrages de l'ABM américain en Pologne et en République tchèque si ces installations y voient le jour.
La Russie, selon le général, ne veut pas que les choses en arrivent là.