La Russie n’appuiera l’introduction des forces de paix dans le secteur de Gaza, enclave palestinienne rebelle, qu’à condition qu’elle soit acceptée par tous les participants à la confrontation, y compris le FATAH et le HAMAS – c’est en ces termes que l’ambassadeur russe à l’ONU Vitali Tchourkine a formulé la position de Moscou. Il a laissé entendre que sans l’unité intérieure la Palestine n’a pas d’avenir, écrit notre observateur Alexandre Vatoutine.
Vitali Tchourkine est convaincu que les médiateurs internationaux et tous ceux qui pourraient influer sur les événements à Gaza et autour de ce secteur, devraient éviter toute démarche, susceptible de semer la zizanie entre les Palestiniens. Le diplomate russe estime que la communauté internationale devrait contribuer à l’unification des Palestiniens et empêcher toute action, d’autant plus délibérée, qui pourrait en scinder les rangs.
Moscou a ainsi laissé entendre qu’il ne serait pas juste de miser uniquement sur le FATAH, contrôlé par le président de l’Autorité Mahmoud Abbas, et d’exclure de ce processus le HAMAS. Rappelons qu’au début de l’année dernière ce mouvement islamiste a remporté les législatives démocratiques et reçu par cela même le droit de former un gouvernement, dont le boycott par Israël et les Occidentaux a été à l’origine de la confrontation actuelle. C’est ce que pense le représentant d’Abbas à Gaza Mohammed Dahlan. D’après lui, le HAMAS est tombé dans un piège, tendu par Israël. Le peuple palestinien ne croit plus ni le FATAH, ni le HAMAS et s’ils ne changent pas une troisième force ne manquera pas de surgir, dit Dahlan. D’ailleurs, les experts parlent depuis longtemps d’une troisième force, et beaucoup y voient le réseau terroriste international Al Qaida, ce qui risque d’embraser l’ensemble du Proche Orient.
Il y a quelques jours, l’ancien président américain Jimmy Carter reprochait à l’administration de la Maison Blanche de vouloir diviser les Palestiniens par l’octroi de l’aide au gouvernement de Mahmoud Abbas. Les dernières déclarations d’Abbas, ayant accusé les membres du HAMAS d’avoir usurpé le pouvoir et les ayant qualifiés de terroristes sanglants, ne contribuent pas non plus à la pacification. D’ailleurs, on peut le comprendre, L’Occident lui a promis une aide généreuse, qu’il faut justifier. Les experts s’abstiennent pour le moment de pronostics optimistes concernant le développement de la situation dans les territoires palestiniens. Voici l’opinion du politologue russe Sergueï Demidendko.
Vitali Tchourkine est convaincu que les médiateurs internationaux et tous ceux qui pourraient influer sur les événements à Gaza et autour de ce secteur, devraient éviter toute démarche, susceptible de semer la zizanie entre les Palestiniens. Le diplomate russe estime que la communauté internationale devrait contribuer à l’unification des Palestiniens et empêcher toute action, d’autant plus délibérée, qui pourrait en scinder les rangs.
Moscou a ainsi laissé entendre qu’il ne serait pas juste de miser uniquement sur le FATAH, contrôlé par le président de l’Autorité Mahmoud Abbas, et d’exclure de ce processus le HAMAS. Rappelons qu’au début de l’année dernière ce mouvement islamiste a remporté les législatives démocratiques et reçu par cela même le droit de former un gouvernement, dont le boycott par Israël et les Occidentaux a été à l’origine de la confrontation actuelle. C’est ce que pense le représentant d’Abbas à Gaza Mohammed Dahlan. D’après lui, le HAMAS est tombé dans un piège, tendu par Israël. Le peuple palestinien ne croit plus ni le FATAH, ni le HAMAS et s’ils ne changent pas une troisième force ne manquera pas de surgir, dit Dahlan. D’ailleurs, les experts parlent depuis longtemps d’une troisième force, et beaucoup y voient le réseau terroriste international Al Qaida, ce qui risque d’embraser l’ensemble du Proche Orient.
Il y a quelques jours, l’ancien président américain Jimmy Carter reprochait à l’administration de la Maison Blanche de vouloir diviser les Palestiniens par l’octroi de l’aide au gouvernement de Mahmoud Abbas. Les dernières déclarations d’Abbas, ayant accusé les membres du HAMAS d’avoir usurpé le pouvoir et les ayant qualifiés de terroristes sanglants, ne contribuent pas non plus à la pacification. D’ailleurs, on peut le comprendre, L’Occident lui a promis une aide généreuse, qu’il faut justifier. Les experts s’abstiennent pour le moment de pronostics optimistes concernant le développement de la situation dans les territoires palestiniens. Voici l’opinion du politologue russe Sergueï Demidendko.
J’ai l’impression que l’évolution politique du HAMAS ira dans le sens de la division. La société palestinienne est morcelée, tout comme son élite politique. Aussi serait-il vain d’espérer un prompt règlement de la crise dans l’Autorité.
Il appartient à la communauté internationale d’élaborer une approche unique envers la crise en Palestine. La rencontre du quartette de médiateurs – Russie, Etats-Unis, ONU et UE – devrait y contribuer. Mais pour le moment, elle est remise sine die.
Il appartient à la communauté internationale d’élaborer une approche unique envers la crise en Palestine. La rencontre du quartette de médiateurs – Russie, Etats-Unis, ONU et UE – devrait y contribuer. Mais pour le moment, elle est remise sine die.