"Malgré l'inquiétude de l'OTAN face au développement du programme nucléaire iranien et les sanctions du Conseil de sécurité de l'ONU, il n'y a pas d'obstacle empêchant d'autres pays d'entretenir des rapports économiques avec l'Iran", a indiqué M. Simmons au cours d'un point de presse commun avec le ministre arménien des Affaires étrangères, Vardan Oskanian.
L'OTAN "comprend la situation de l'Arménie et ses besoins de trouver de nouvelles ressources énergétiques".
Anthony Godfrey, chargé d'affaires américain en Arménie, avait déclaré le 15 juin dernier que les Etats-Unis étaient inquiets de l'extension des relations entre l'Arménie et l'Iran et que Washington l'avait fait savoir à Erevan.
"Les Etats-Unis invitent le gouvernement arménien à apporter son aide à Washington et à la communauté internationale en vue de persuader l'Iran de la nécessité de respecter ses engagements internationaux", avait affirmé le diplomate américain.
L'Arménie et l'Iran sont en train de mettre en oeuvre une série de projets énergétiques importants, dont la construction de deux centrales hydroélectriques sur l'Araks, rivière frontalière, et d'une troisième ligne haute tension Arménie-Iran.
La construction du gazoduc Iran-Arménie, dont le coût total est de 250 millions de dollars, est un projet de grande envergure. L'achèvement de sa construction est prévu pour avant fin 2008, ce qui permettra d'accroître le débit du système arménien de transport du gaz et d'assurer l'acheminement du gaz iranien vers les centrales thermiques d'Arménie.