La menace russe à la sécurité énergétique de l'Europe : un "discours creux" (conseiller présidentiel)

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Le conseiller de la présidence russe, Sergueï Iastrjembski, a qualifié de "discours creux" les propos selon lesquels la Russie menace la sécurité énergétique de l'Europe.
MOSCOU, 20 juin - RIA Novosti. Le conseiller de la présidence russe, Sergueï Iastrjembski, a qualifié de "discours creux" les propos selon lesquels la Russie menace la sécurité énergétique de l'Europe.

"Nous reconnaissons les efforts de l'Union européenne tendant à diversifier son système énergétique. Mais si notre énergie n'est pas demandée en Europe, nous trouverons où la vendre", a indiqué M. Iastrjembski avec les journalistes des pays baltes lors d'une rencontre organisée par le Pen-Club de RIA Novosti.

"Nous entendons beaucoup de bruits sur fond d'absence totale de résultats. Du point de vue du bon sens, il faudrait, d'abord, construire un gazoduc, aménager des ports, lancer une nouvelle centrale, ce qui n'est pas le cas, en revanche ont entend des discours creux sur la prétendue menace de la part de la Russie à la sécurité énergétique européenne", a noté le conseiller présidentiel.

Selon lui, l'Union européenne est un partenaire attrayant pour la Russie qui depuis des décennies remplit honnêtement ses engagements dans le cadre des fournitures d'énergie.

La Russie ne fait qu'augmenter ses ventes dans les pays de l'Union, a rappelé le conseiller de la présidence russe. En témoigne le projet de Gazoduc nord-européen. Les contrats de livraisons d'énergie échelonnés jusqu'en 2027 en Autriche et en Italie ont été signés. "L'Europe pourrait bien sûr chercher des alternatives. Il y a beaucoup de paroles, mais rien sur le plan des actes. Par contre, les livraisons en provenance de la Russie augmentent", a indiqué M. Iastrjembski.

Selon lui, l'Union européenne n'a pas de politique énergétique unique, mais les déclarations et les propositions de projets ne manquent pas.

"Mais nous continuons à tout faire pour que l'Europe se sente à l'aise sur le plan énergétique", a ajouté le conseiller présidentiel.

Selon lui, "cette dépendance est positive en soi, elle montre que la mondialisation a beaucoup d'aspects attrayants".

"Nous estimons que l'Europe est incontournable en tant que partenaire et que nous sommes irremplaçables pour elle. Personne ne veut faire chanter l'Europe ni utiliser les fournitures d'énergie comme une arme politique", a encore noté Sergueï Iastrjembski.

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