Mardi, le général d'armée a pris part à la réunion du Club de presse du ministère de la Défense consacrée à l'anniversaire du 22 juin (le 22 juin 1941, l'Allemagne nazie a agressé l'URSS).
Les préjugés et les préventions de l'Occident contre notre pays se sont fait sentir pendant la guerre, pendant la "guerre froide" et après 1991, époque de la disparition de l'URSS, du traité de Varsovie et même des signes de la "menace communiste". Mais nous les ressentons toujours plus aujourd'hui", a noté le général. Dans son discours consacré à l'ouverture du monument aux "victimes du communisme", le président américain a parlé "du communisme mais il visait la Russie", a rappelé le militaire.
Evoquant les millions de victimes dans les différentes régions du monde, M. Bush n'a pas soufflé mot "de la disparition de la population autochtone de l'Amérique du Nord, de l'anéantissement de centaines de milliers de Vietnamiens et des bombes atomiques larguées en 1945 sur des villes japonaises sans aucune nécessité militaire", a noté le général russe.
A son avis, il y a tout lieu d'évoquer en l'occurrence une politique de deux poids, deux mesures. Pourtant, estime Makhmout Gareev, les menaces communes - "le terrorisme, l'extrémisme et autres" - doivent pousser les grandes puissances mondiales, dont la Russie et les Etats-Unis, à coopérer.
"Plus tôt on s'en rendra compte, moins il y aura de victimes à l'avenir", a ajouté l'expert militaire.