Des scientifiques et des hommes politiques participent également à l'événement.
"La culture du mal et de la mort n'est pas viable, c'est pourquoi le lien entre la culture et la morale ne doit pas être rompu par les idées en vogue du post-modernisme", a déclaré le métropolite Kirill, chef du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou.
L'une de ces idées est le relativisme (reconnaissance de la relativité des valeurs) dans le domaine de la morale, des valeurs spirituelles, de la culture et des arts, a-t-il dit. Le danger principal de cette tendance consiste en ce qu'elle efface les limites entre le bien et le mal dans la conscience de l'homme, a expliqué le représentant de l'Eglise orthodoxe russe.
"La civilisation contemporaine met l'accent sur la liberté de l'homme. Mais la liberté peut déchaîner les instincts d'un fauve, ce dont témoigne la criminalité. Si les gens ne font que parler de liberté, sans mentionner la responsabilité morale, nous n'aurons pas de perspectives", estime le métropolite Kirill.
Le cardinal Paul Poupard, président du conseil pontifical pour la culture, a déclaré que les valeurs chrétiennes millénaires perdaient du terrain en Europe devant la société de consommation imposée par les médias.
"Notre objectif commun est de rétablir les valeurs morales, sans lesquelles la culture européenne disparaîtra. Nous devons créer une Europe de demain fidèle à ses valeurs morales évangéliques", a affirmé le cardinal.
Le sénateur autrichien Herbert Schambeck a constaté avec satisfaction l'identité des points de vue sociaux de l'Eglise orthodoxe russe et de l'Eglise catholique romaine.
Le 20 juin, le président de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe René van der Linden participera aux travaux du forum.