Les ministres ont examiné la situation au Proche-Orient à la lumière de la tension grandissante dans l'Autorité nationale palestinienne.
"Sergueï Lavrov a mis l'accent sur la nécessité de régler les désaccords entre Palestiniens par voie négociée. Il a souligné l'importance d'efforts conjugués visant à prévenir l'approfondissement de la crise humanitaire. Dans ce contexte, notre partie a évoqué le statut des citoyens russes vivant dans les territoires palestiniens, y compris leur liberté de déplacement", indique le communiqué de presse.
L'évacuation des citoyens russes de la bande de Gaza ne pourra commencer que lorsque le poste de contrôle israélien d'Erez (le seul check point à la frontière de Gaza destiné au passage des personnes physiques) aura repris son activité. Les Israéliens l'ont fermé tout de suite après le commencement - dans l'enclave palestinienne - des hostilités qui ont abouti à la victoire des islamistes sur les partisans du Fatah.
"Le ministre russe a attiré l'attention de son homologue israélienne sur le fait que le rétablissement de l'ordre sur les territoires palestiniens ne devait pas entraver la réalisation d'autres tâches stratégiques, notamment la préparation d'un règlement universel au Proche-Orient", indique le communiqué de presse.
"Tzipi Livni a adhéré à cet approche", constate le ministère russe des Affaires étrangères.