La nouvelle banque russe VEB et la BERD disposées à coopérer

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LONDRES, 18 juin - RIA Novosti. La nouvelle Banque russe de développement et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) appuieront conjointement des projets économiques en Russie, peut-on lire dans une déclaration du président de la BERD, Jean Lemierre.

La BERD se félicite d'avoir pu discuter à Saint-Pétersbourg de la possibilité d'un travail conjoint avec la Banque russe de développement qui vient d'être instituée, selon le document.

Le Groupe public Banque de développement et d'activités économiques extérieures qui a préservé son ancienne marque commerciale unique de Vnesheconombank (VEB) a été enregistrée le 8 juin, alors que le 18 du même mois on annonçait la nomination de Vladimir Dmitriev, qui dirigeait la VEB avant sa transformation, au poste de président de la nouvelle Banque.

L'élimination des restrictions d'infrastructure pour la croissance économique, l'amélioration du rendement de l'utilisation des ressources naturelles, la modernisation et le développement des productions industrielles de pointe sont parmi les grandes lignes d'activité de la Banque. Les activités d'investissement, d'économie extérieure, de conseil et autres de la Banque seront axées sur la réalisation de projets en Russie et ailleurs, y compris avec la participation du capital étranger. Ces projets sont appelés à contribuer au développement des infrastructures, des innovations, des zones économiques spéciales, ainsi qu'à la protection de l'environnement, au soutien des exportations russes, aux petites et moyennes entreprises.

Le président de la BERD Jean Lemierre a été l'un des premiers à avoir passé en revue avec des dirigeants russes la possibilité d'une coopération avec la nouvelle banque. Le lendemain de sa création, le président de la BERD a tenu, dans le cadre du Forum économique international de Saint-Pétersbourg, une rencontre avec le premier vice-premier ministre russe Sergueï Ivanov.

Sergueï Ivanov a appuyé l'idée de coopération des deux banques. "Certes, je soutiens cette idée. Deux têtes valent mieux qu'une", a-t-il indiqué, ajoutant toutefois qu'il ne fallait pas se limiter à des projets d'infrastructure et de développement des services municipaux.

"Il faut financer même les projets à risque dans le domaine des innovations", a précisé Sergueï Ivanov.

"Nous n'avons pas de problème de ressources financières, la question se pose autrement, à savoir comment les utiliser avec un maximum de rendement. Avant tout, ce sont des crédits à long terme qui nous intéressent", a encore noté le responsable gouvernemental au cours de cette rencontre.

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