Dans un article publié samedi dans un hebdomadaire ukrainien, Ioulia Timochenko écrit notamment: "Malheureusement, nos contradicteurs n'ont toujours rien compris".
Elle reproche en outre aux représentants de la coalition que, même après les dernières ententes (sur la tenue des élections anticipées à la Rada suprême - parlement ukrainien), ils n'acceptent pas de coopérer et même de coexister normalement avec les représentants de l'opposition.
"Ils ne veulent pas et ne savent même pas coexister. Une demi-heure à peine après l'annonce par Alexandre Moroz (président de la Rada) de l'annulation du mandat parlementaire de Ioulia Timochenko (il a donné lecture de la déclaration de la leader du BIT selon laquelle elle se démettait de ses fonctions de député), Vassili Kisselev (l'un des leaders du groupe de députés du Parti des régions au parlement ukrainien) est monté à la tribune pour déclarer: "Il faut la mettre en prison"", lit-on dans l'article de Ioulia Timochenko.
Comme autrefois l'humanité en avait fini avec le cannibalisme et l'esclavage, nous devons en finir aujourd'hui avec la trahison politique", déclare la leader du BIT.
L'actuelle coalition parlementaire ukrainienne est composée du Parti des régions, du Parti socialiste et du Parti communiste de l'Ukraine.
L'actuelle crise politique en Ukraine a éclaté suite à la défection de onze députés d'opposition de la Rada suprême, et notamment du Bloc de Ioulia Timochenko et du bloc pro-présidentiel Notre Ukraine, qui avaient rallié la coalition formée par le Parti des régions, le Parti communiste et le Parti socialiste. Fin mai, le président Viktor Iouchtchenko, le premier ministre Viktor Ianoukovitch et le président de la Rada Alexandre Moroz se sont entendues sur la tenue des élections le 30 septembre prochain et la sortie de la crise.