La délégation sera présidée par le secrétaire général de la Ligue arabe Amr
Moussa et regroupera l'Arabie saoudite, la Tunisie, le Qatar et l'Egypte",
précise le communiqué, dont le texte est parvenu à RIA Novosti.
La mission de cette délégation sera de "mener des contacts et de tenir des
réunions avec la présidence, le Parlement et le gouvernement libanais" et
"d'oeuvrer pour créer l'atmosphère propice à une reprise du dialogue national
libanais", selon le texte.
Ces contacts seront menés "à la lumière du terrorisme, des crimes, des
assassinats, du trafic d'armes et de l'infiltration de personnes armées auxquels le Liban est confronté", souligne le texte.
Les pays arabes se proposent également d'aider le Liban dans la solution des problèmes liés aux armements que des réfugiés palestiniens utilisent en-dehors de leurs camps.
Depuis déjà près d'un mois, des accrochages armés se poursuivent au Liban entre l'armée libanaise régulière et les islamistes du groupuscule auparavant peu connu Fatah al-Islam, retranchés dans le camp palestinien de Nahr al-Bared dans le nord du pays.
Résultat: des dizaines de militaires libanais et d'activistes de
Fatah al-Islam ont péri, alors que des milliers de Palestiniens ont été obligés de quitter ce camp de réfugiés.
Par ailleurs, les chefs de diplomatie arabes réunis au Caire ont vigoureusement condamné "l'assassinat du député (de la majorité anti-syrienne) Walid Eido", tué ainsi que neuf autres personnes, dont son fils, dans une explosion à Beyrouth mercredi dernier.
Les forces anti-syriennes au Liban accusent Damas de déstabiliser la situation dans le pays, mais la Syrie dément le plus catégoriquement toutes ces accusations.