"Je tiens à rappeler encore une fois à ceux qui pourraient se laisser influencer par de faux bruits et prendre le maquis, et aussi à leurs parents, qu'ils ne doivent plus espérer aucune indulgence de la part du pouvoir. Si d'aucuns se décident finalement à prendre le chemin de la forêt, la Douma ne les aidera pas", a déclaré le président tchétchène s'entretenant vendredi avec le secrétaire du Conseil de sécurité économique et sociale de la république Khalid Vaïkhanov.
Suite à l'amnistie proclamée pour les commandos dans le Caucase du Nord, près de 600 membres de formations armées illégales et leurs complices se sont rendus de leur plein gré aux forces de l'ordre entre juillet 2006 et janvier 2007.
"Ceux qui voulaient renouer avec la vie civile normale l'ont déjà fait", a précisé le président tchétchène.
"Même des ministres et des généraux séparatistes ont pu se rendre compte du caractère néfaste de la voie qu'ils suivaient. Avec le gouvernement, ils aident actuellement à reconstruire la république ", a noté le président tchétchène.
Ramzan Kadyrov s'est aussi dit préoccupé par les bruits diffusés ces derniers temps parmi les jeunes et selon lesquels les cas de désertion de jeunes et de policiers qui rejoignent prétendument les groupes de bandits clandestins sont devenus plus fréquents.
"D'aucuns cherchent à attiser à dessein les tensions, en répandant des bruits sur le fait que des centaines de personnes prennent le maquis. Cela n'a rien à voir avec la réalité, et les autorités locales, les administrations et la police doivent renforcer leur travail d'explication au sein de la population", a déclaré le président tchétchène.
"En règle générale, il s'agit de personnes qui ont commis des crimes et qui cherchent maintenant à échapper à la justice, que ce soit un policier ou un simple citoyen", a encore indiqué Ramzan Kadyrov.