La confrontation dans les territoires palestiniens a provoqué l’éclatement de l’Autorité en secteur de Gaza, où domine le HAMAS, et en Cisjordanie, fief du FATAH, dévoué au président Mahmoud Abbas. Cela résulte à plus d’un titre de l’ingérence des forces extérieures, qui s’emploient à geler le conflit au Proche Orient, estime notre observateur Alexandre Vatoutine.
Le conflit intestin, qui se poursuit en Palestine depuis plus d’un an, a déjà emporté près de 7OO vies. Formellement, depuis la victoire aux le législatives des radicaux du HAMAS le conflit a surgi à cause du contrôle des forces de sécurité, qui relevaient auparavant uniquement du chef de l’autorité palestinienne Mahmoud Abbas. Une scission s’est ébauchée alors dans la société palestinienne. Néanmoins, malgré les affrontements périodiques, on est parvenu à former un gouvernement d’union nationale, grâce à la médiation active de l’Egypte et de la Ligue Arabe.
Cependant, toutes les tentatives de réconcilier la société palestinienne étaient vouées à l’échec à cause de la position d’Israël et des pays occidentaux, qui ont refusé de reconnaître le gouvernement, formé par le HAMAS. Le considérant comme terroriste, ils ont appelé au boycott et à l’arrêt de toute aide financière, ce qui était synonyme d’une catastrophe humanitaire pour les Palestiniens. La, où la grande partie de la population vit de l’aide internationale, toute limitation de celle-ci crée un terrain propice au recrutement des combattants dans les mouvements radicaux.
L’ancien ambassadeur de l’ONU au Proche Orient Alvaro de Soto, ayant présenté avant sa démission le 5 mai dernier un compte-rendu de 53 pages sur ses activités, parle carrément des conséquences catastrophiques du boycott international du gouvernement palestinien, qui a été à l’origine de l’échec de la diplomatie internationale dans la région. La Russie n’a pas appuyé le boycott du HAMAS, préconisant un dialogue avec lui et faisant valoir sa position, plus compréhensible au monde arabe . Son ministre des affaires étrangères Sergueï Lavrov l’a rappelée une nouvelle fois, en parlant de la situation actuelle dans les terres palestiniennes.
Le conflit intestin, qui se poursuit en Palestine depuis plus d’un an, a déjà emporté près de 7OO vies. Formellement, depuis la victoire aux le législatives des radicaux du HAMAS le conflit a surgi à cause du contrôle des forces de sécurité, qui relevaient auparavant uniquement du chef de l’autorité palestinienne Mahmoud Abbas. Une scission s’est ébauchée alors dans la société palestinienne. Néanmoins, malgré les affrontements périodiques, on est parvenu à former un gouvernement d’union nationale, grâce à la médiation active de l’Egypte et de la Ligue Arabe.
Cependant, toutes les tentatives de réconcilier la société palestinienne étaient vouées à l’échec à cause de la position d’Israël et des pays occidentaux, qui ont refusé de reconnaître le gouvernement, formé par le HAMAS. Le considérant comme terroriste, ils ont appelé au boycott et à l’arrêt de toute aide financière, ce qui était synonyme d’une catastrophe humanitaire pour les Palestiniens. La, où la grande partie de la population vit de l’aide internationale, toute limitation de celle-ci crée un terrain propice au recrutement des combattants dans les mouvements radicaux.
L’ancien ambassadeur de l’ONU au Proche Orient Alvaro de Soto, ayant présenté avant sa démission le 5 mai dernier un compte-rendu de 53 pages sur ses activités, parle carrément des conséquences catastrophiques du boycott international du gouvernement palestinien, qui a été à l’origine de l’échec de la diplomatie internationale dans la région. La Russie n’a pas appuyé le boycott du HAMAS, préconisant un dialogue avec lui et faisant valoir sa position, plus compréhensible au monde arabe . Son ministre des affaires étrangères Sergueï Lavrov l’a rappelée une nouvelle fois, en parlant de la situation actuelle dans les terres palestiniennes.
Nous insisterons sur la nécessité de créer un cadre durable du règlement sans se contenter d’une simple solution de l’escalade actuelle de la violence dans les territoires palestiniens. Il faut empêcher coûte que coûte les forces extérieures de spéculer sur les contradictions inter- palestiniennes. Nous devons tous respecter le choix du peuple palestinien et coopérer avec le gouvernement d’union nationale.
Moscou propose de revenir à l’idée d’une conférence sur le règlement au Proche Orient, susceptible de concerter les conditions de l’arrêt des querelles intestines, qui mettent en cause l’existence de l’Etat palestinien.
Moscou propose de revenir à l’idée d’une conférence sur le règlement au Proche Orient, susceptible de concerter les conditions de l’arrêt des querelles intestines, qui mettent en cause l’existence de l’Etat palestinien.