M. Poutine a demandé à M. Weinstock quelles relations la société Transneft entretenait avec les pays transitaires. "Nous avons bien fait de ne pas nous soumettre, en janvier dernier, au diktat de la partie biélorusse", a répondu le président de Transneft.
"Vous avez tort de parler de diktat. Les pays transitaires ont leurs propres intérêts qu'ils s'efforcent de défendre", a répliqué le chef de l'Etat russe. A son avis, "il importe de trouver des solutions acceptables. Nous les avons trouvées à la fin de l'année dernière".
Selon le président de Transneft, la Russie et l'Ukraine sont en train de chercher des solutions mutuellement acceptables.
Interrogé sur les contacts de Transneft avec "les principaux voisins" de la Russie, M. Weinstock a répondu que sa société entretenait de bonnes relations avec ses partenaires chinois. Il a ajouté que la Chine avait promis de financer la construction d'un oléoduc reliant le gisement de Skovorodino à la frontière chinoise.
"Ce projet est celui que nous développons actuellement. Au début, les Chinois nous ont annoncé un coût de 400 millions de dollars, mais maintenant, ils commencent à douter de sa réalité", a-t-il précisé.
M. Weinstock a fait savoir que la partie chinoise avait proposé de payer les travaux par étapes et de contrôler "chaque cent". "Cette approche convient on ne peut mieux à la partie russe", a-t-il ajouté.
Il a assuré que la partie chinoise n'avait pas de griefs concernant la qualité du travail effectué par les concepteurs russes qui avaient achevé l'étude de faisabilité. "Nous entretenons de bons contacts avec la Chine", a conclu M. Weinstock.
