"Je pense que c'est une proposition rationnelle qui mérite d'être étudiée en détail", a-t-il déclaré avant d'ajouter que la question du déploiement d'éléments du système AMB américain en Europe de l'Est avait été abordée lors de la huitième réunion de la commission.
De son côté, la première vice-présidente de la Douma et coprésidente de la commission russo-italienne, Lioubov Sliska, a précisé que les parties avaient examiné les questions les plus pressantes, celles qui suscitent la préoccupation commune: la sécurité, le trafic de stupéfiants, la lutte contre le terrorisme, la sécurité énergétique.
Le 7 juin dernier, lors de sa rencontre avec le président américain George Bush en marge du sommet du G8, Vladimir Poutine avait invité son interlocuteur à ne pas déployer le système AMB en Europe de l'Est, mais à utiliser en commun le radar de Gabala loué par la Russie à l'Azerbaïdjan. M. Poutine avait fait remarquer que l'utilisation conjointe de ce radar ôterait la nécessité d'implanter des systèmes de frappe russes aux frontières de l'Europe. A son tour, M. Bush avait déclaré que la Russie et les Etats-Unis avaient convenu de procéder à un dialogue stratégique sur les problèmes de la défense antimissile avec la participation de militaires et de diplomates.