"Nous proposons de convoquer les représentants de tous les pays intéressés, y compris les Etats de l'Europe, pour évaluer réellement la menace balistique pour la période allant jusqu'à 2020", a dit notamment le chef de l'Etat russe.
Et d'ajouter que la Russie propose aussi de s'entendre sur des démarches conjointes à entreprendre pour conjurer toutes ces menaces.
Il est nécessaire de s'entendre également sur un processus d'accès à la gestion de ce système (de défense antimissile), processus qui soit démocratique et acceptable pour tous les participants.
Ce disant, Vladimir Poutine a espéré qu'aucune mesure unilatérale ne serait adoptée avant l'achèvement des consultations et des négociations sur cette question.
"En tout état de cause, nous ne serons pas en retard, car aujourd'hui, je le répète, l'Iran ne dispose tout simplement pas de tels missiles. Et encore, même en supposant que l'Iran se mette à en créer, nous l'apprendrons en temps opportun. Et même si nous ne l'apprenons pas, nous en verrons tout de suite les premiers essais", a noté le président russe.
Comme l'a fait remarquer Vladimir Poutine, du premier essai jusqu'à la mise en service des missiles dans l'armée, quatre à cinq années doivent s'écouler, et pendant ce temps, on pourra déployer une défense antimissile appropriée.
"Nous sommes prêts à supposer qu'une telle menace existe bel et bien", a-t-il poursuivi.
Suite à la mise en oeuvre du plan proposé par la Russie, cette menace sera totalement neutralisée, a conclu le président russe.