Le sommet de Heiligendamm est un succès (chancelière allemande)

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L'hôte du sommet, la chancelière allemande Angela Merkel, qualifie de fructueuse la rencontre des leaders du G8 qui vient de prendre fin à Heiligendamm et constate le progrès réalisé dans les positions des parties vis-à-vis du problème des changements climatiques.
HEILIGENDAMM (Allemagne), 8 juin - RIA Novosti. L'hôte du sommet, la chancelière allemande Angela Merkel, qualifie de fructueuse la rencontre des leaders du G8 qui vient de prendre fin à Heiligendamm et constate le progrès réalisé dans les positions des parties vis-à-vis du problème des changements climatiques.

"La rencontre des leaders du G8 est un succès", a déclaré Mme Merkel lors de la conférence de presse de clôture.

Elle a remercié les personnels chargés de l'organisation du sommet, ainsi que les représentants des forces de l'ordre et les agents de sécurité.

A son avis, "la rencontre s'est déroulée dans une atmosphère constructive".

"Je pense que le sommet a été fructueux, car il a pris des décisions qui auraient des conséquences substantielles pour notre présidence au sein du G8", a fait savoir la chancelière allemande.

Ayant rappelé que l'Allemagne resterait présidente du G8 jusqu'à la fin de l'année en cours, elle a annoncé son intention d'aller l'automne prochain à Tokyo pour préparer le "transfert harmonieux" de la présidence de l'Allemagne au Japon.

Evoquant les résultats du sommet, la chancelière a constaté les progrès réalisés en matière de protection de l'environnement.

Ainsi, a-t-elle souligné, les leaders des cinq pays en développement qui ont participé à la réunion d'aujourd'hui (Inde, Chine, Brésil, Mexique et RSA) "ont clairement montré qu'ils étaient conscients de leurs engagements dans le cadre de ce processus, mais persuadés que celui-ci devait se dérouler sous l'égide des Nations unies. Une autre solution serait à courte vue", a ajouté Mme Merkel.

"Nous nous sommes mis d'accord pour fixer des objectifs à long terme quant à la réduction des rejets polluants et avons constaté que personne ne contestait plus l'entente intervenue entre l'Union européenne, le Canada et le Japon sur la nécessité de réduire ces rejets de 50% d'ici au milieu du siècle. Personne ne s'y oppose", a fait savoir la chancelière allemande.

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