"On s'attend à de grandes pertes dans les récoltes en Ukraine, mais la Crimée devrait être moins touchée", a-t-il déclaré lors d'une réunion du groupe de travail pour le contrôle des prix de certains aliments.
"Les conditions climatiques que l'on connaît en Ukraine, particulièrement dans les régions de Kherson et Mykolaïv, régions productrices de blé, auront bien évidemment des conséquences négatives pour le marché alimentaire. Mais personne ne peut aujourd'hui dire si le résultat sera effectivement mauvais. Attendons l'automne et les récoltes de grain", a-t-il ajouté, répondant aux questions de RIA Novosti sur de possibles mauvaises récoltes.
A ce sujet, le premier vice-premier ministre de Crimée estime qu'il ne devrait pas se produire de changements sérieux sur le marché alimentaire au moins jusqu'à la fin de la saison humide.
De son côté, le ministre de l'Industrie agroalimentaire de Crimée, Pavel Akimov, considère que la forte élévation de la température de l'air (jusqu'à 31-35°C) et du sol (jusqu'à 46-56°C) en mai, et l'absence de précipitations effectives ont conduit à une dégradation des conditions d'ensemencement des cultures d'automne, et à une situation critique pour les cultures de printemps, notamment l'orge, l'avoine et les légumineuses.
Selon lui, "sur 550.000 hectares de grains précoces, 280.000 sont dans un état satisfaisant, 115.000 sont en mauvais état et plus de 130.000 dans un état critique". Les pertes de semailles touchent 30.000 hectares.
