Nucléaire iranien: participation contreproductive du Conseil de sécurité (Ahmadinejad)

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La participation du Conseil de sécurité de l'ONU au règlement du problème nucléaire de l'Iran est contreproductive, a déclaré mardi devant les journalistes à Téhéran le président iranien Mahmoud Ahmadinejad.
TEHERAN, 5 juin - RIA Novosti. La participation du Conseil de sécurité de l'ONU au règlement du problème nucléaire de l'Iran est contreproductive, a déclaré mardi devant les journalistes à Téhéran le président iranien Mahmoud Ahmadinejad.

"Nous estimons que le Conseil de sécurité doit cesser d'agir illégalement et injustement pour travailler enfin sur la base de la loi et protéger les droits des nations", a indiqué M. Ahmadinejad.

"L'ingérence du Conseil de sécurité de l'ONU dans le règlement du problème nucléaire de l'Iran est illégale et n'a aucunement contribué au règlement de ce problème", a-t-il poursuivi.

Et d'ajouter: "Les ennemis de l'Iran ne sont pas à même de lui nuire".

"Nos activités (nucléaires) sont légitimes, et nous conseillons bien au Conseil de sécurité de l'ONU de cesser ses enfantillages et son entêtement", a insisté M. Ahmadinejad.

"L'Iran est un grand pays", a martelé le président, "on dit que l'Iran est un lion assis dans un coin, et nous leur disons: ne jouez pas avec la queue du lion", a-t-il averti.

La résolution 1747 adoptée en mars dernier par le Conseil de sécurité de l'ONU a accordé à Téhéran un délai de 60 jours pour qu'il se plie aux exigences de la communauté internationale, qui craint que l'Iran ne mette au point son arme nucléaire.

La principale exigence de cette résolution adoptée à l'unanimité était notamment la suspension par l'Iran de ses travaux d'enrichissement de l'uranium et de la mise au point de vecteurs potentiels de l'arme nucléaire. Téhéran n'a fait aucun cas de ces exigences du Conseil de sécurité de l'ONU, et a même élargi ses travaux d'enrichissement de l'uranium.

L'expiration du délai de 60 jours prévu par la résolution 1747 du Conseil de sécurité de l'ONU à défaut d'une dynamique positive marque formellement le lancement de débats sur de nouvelles sanctions économiques plus dures à l'encontre de l'Iran et le renforcement des pressions politiques. Les Etats-Unis et certains de leurs alliés européens ont déjà proposé d'élargir les sanctions contre Téhéran.

La résolution 1747 du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies est déjà la troisième depuis ces deux dernières années que Téhéran se refuse à appliquer.

A l'heure actuelle, le secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale de l'Iran, Ali Larijani, est en négociations avec le Haut représentant de l'Union européenne pour la politique étrangère et de sécurité commune, Javier Solana. Les parties tentent de trouver une issue à l'impasse.

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