"Le traité ne comporte pas de disposition permettant d'introduire unilatéralement un moratoire sur son application. La suspension de l'accomplissement des engagements découlant du traité serait une violation flagrante du traité", souligne le communiqué.
Puisque la Russie possède la plus grande puissance militaire en Europe, son retrait du traité aurait de lourdes conséquences, indique le texte.
Les pays de l'OTAN prennent au sérieux les déclarations des dirigeants russes, selon lesquelles certaines actions de l'Alliance sont préjudiciables aux intérêts de la sécurité nationale de la Russie. En outre, les Etats membres de l'OTAN ont nettement exprimé leur volonté de débattre de tous les problèmes suscitant l'inquiétude réciproque en vue de les régler, lit-on dans le document.
Les pays de l'OTAN et la Russie ont soulevé des problèmes complexes ayant des aspects politiques et juridiques concernant l'interprétation du traité et des documents appropriés, indique le communiqué.
"Il n'est pas facile de régler les problèmes. Néanmoins, les pays de l'OTAN sont attachés au processus de règlement et sont disposés à examiner ces problèmes non seulement dans le cadre du Conseil Russie-OTAN, mais aussi à d'autres forums diplomatiques dont le format convient pour cette discussion", lit-on dans le document.
Le communiqué souligne que ces problèmes peuvent être réglés à condition d'en avoir la volonté politique et d'être mué par de bonnes intentions.
Dans son message à l'Assemblée fédérale, Vladimir Poutine a proposé de décréter un moratoire sur l'application du FCE par la Russie et de dénoncer ce traité si l'OTAN ne réduit pas ses armements.