"Je suis partisan d'une augmentation, il faut que la durée du mandat soit portée sinon à sept ans, du moins à cinq ans", a-t-il estimé lundi, commentant les propos de Vladimir Poutine selon lesquels la durée du mandat du chef de l'Etat russe pourrait être portée à cinq ou sept ans.
Pourtant, selon M. Vechniakov, si une décision en ce sens est prise, elle ne devrait pas s'appliquer au président en poste. "Ce ne serait pas bon sur le plan éthique car il (le président) a déjà été élu d'après certaines règles", a-t-il estimé.
L'ex-président de la CEC a aussi appelé à éviter toute hâte en prenant cette décision mais n'a pas exclu que celle-ci puisse être adoptée avant la fin de l'année.
De l'avis du vice-président de la Douma Oleg Morozov (pour le groupe de Russie unie), une plus grande durée du mandat présidentiel est une garantie de stabilité, à condition que le principe de l'amovibilité en fin de mandat soit scrupuleusement respecté. Selon le député, la norme constitutionnelle portant sur deux mandats consécutifs au maximum doit être garantie.
"Je pense que le délai optimal du mandat est de cinq ans. Chose importante, ce thème doit faire l'objet d'un débat à l'échelle nationale", a noté le parlementaire russe.
Le vice-président du comité de la Douma pour le Règlement, Vladimir Grebeniouk, estime de son côté que le septennat serait la solution optimale, "normale pour un pays aussi grand que la Russie".
Vladimir Katrenko, un autre vice-président de la Douma pour Russie unie, estime lui-aussi judicieux de porter à sept ans la durée du mandat présidentiel. "Ce délai devrait suffire pleinement aux Russes pour juger des réalisations et des échecs du numéro un de l'Etat et pour pouvoir prendre la principale décision, à savoir s'il convient ou non de réélire ce personnage pour un nouveau mandat", a estimé le député.
"A peine le président a-t-il le temps de s'initier à toutes les finesses de l'administration à son poste que le délai qui lui est imparti par la Constitution touche à sa fin", a encore noté le député. Selon lui, il serait utile d'accroître la durée du mandat "pour garantir la stabilité du pays et pour rendre claire et conséquente la ligne appliquée par le président".