"Nous n'avons aucune envie d'aggraver les relations diplomatiques (avec la Russie)", a affirmé à RIA Novosti un représentant du ministère britannique des Affaires étrangères.
"Nous n'avons eu de cesse de dire que le meurtre de M. Litvinenko était un crime très grave qui a mis en danger des centaines de citoyens britanniques et de touristes étrangers dans la capitale", a-t-il ajouté.
Il a en outre répété que cette affaire était traitée par les institutions compétentes, Scotland Yard et le Crown Prosecution Service (parquet général).
"Le Crown Prosecution Service a estimé disposer de preuves suffisantes permettant de poursuivre en justice M. Lougovoï pour meurtre par empoisonnement", a souligné le représentant du Foreign Office.
Il a rappelé que l'ambassadeur de Grande-Bretagne à Moscou avait déjà remis la requête officielle d'extradition d'Andreï Lougovoï aux autorités russes.
"A présent, nous attendons une réponse formelle et constructive à la requête d'extradition, pour que cette affaire soit examinée par l'institution compétente: le tribunal britannique", a-t-il résumé.
"Nous voyons des tentatives, du côté britannique, d'utiliser l'enquête criminelle pour alimenter une campagne politique", a déclaré vendredi aux journalistes le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, répondant à la question de savoir si l'affaire Litvinenko se répercutait sur les rapports bilatéraux.