La Russie a demandé au gouvernement du Royaume des Pays-Bas, dépositaire désigné du Traité FCE, de convoquer une conférence extraordinaire des pays membres du 12 au 15 juin à Vienne. Notre observateur Anatoly Potapov parle des objectifs de Moscou qui propose d’organiser cette conférence.
L’initiative de Russie s’explique par son désir de faire revivre ce document important qui ne fonctionne pratiquement pas en ce moment. En 1999, il a été décidé de rédiger un nouveau traité adapté aux relations politiques en Europe à l’époque. La Russie l’a ratifié, à la différence des pays de l’OTAN. Moscou s’inquiète du fait que de nouveaux membres entrent à l’OTAN et de nouvelles bases militaires sont créées sur leur territoire. La Slovénie ou les Pays Baltes ne participent pas du tout au Traité, ils n’ont pas de limitations quant à leur activité militaire. Sergei Lavrov, le chef du ministère russe des Affaires étrangères, a indiqué que les actions des pays de l’OTAN n’ont rien à voir avec la sécurité et le contrôle sur les armements.
L’OTAN justifie l’absence de ratification du nouveau Traité sur les forces armées conventionnelles en Europe par le fait que la Russie ne respecte pas ses « limitations aux flancs ». Le général Vladimir Belous, l’expert du Centre pour la sécurité internationale de l’Institut de l’économie mondiale et des relations internationales Vladimir Belous explique le sens du problème :
Les pays occidentaux reprochent à la Russie de ne pas avoir retiré à 100% ses forces armées de Géorgie et de Moldavie, dit le général. Mais nos bases militaires se retirent de Géorgie plus rapidement qu’il n’était prévu. En Transnistrie, il reste 1,5 millier de militaires chargés de garder les munitions qui y restent. Ce nombre de soldats ne peut pas présenter une menace pour l’Europe. En même temps, en Bulgarie et en Roumanie, des forces armées américaines sont formées. Les Occidentaux n’y réagissent pas du tout. Il faut résoudre ce problème par la voie diplomatique. Il faut obtenir une réponse franche : comment le traité FCE sera-t-il accompli ?-, conclut Vladimir Beloous.
L’initiative de Russie s’explique par son désir de faire revivre ce document important qui ne fonctionne pratiquement pas en ce moment. En 1999, il a été décidé de rédiger un nouveau traité adapté aux relations politiques en Europe à l’époque. La Russie l’a ratifié, à la différence des pays de l’OTAN. Moscou s’inquiète du fait que de nouveaux membres entrent à l’OTAN et de nouvelles bases militaires sont créées sur leur territoire. La Slovénie ou les Pays Baltes ne participent pas du tout au Traité, ils n’ont pas de limitations quant à leur activité militaire. Sergei Lavrov, le chef du ministère russe des Affaires étrangères, a indiqué que les actions des pays de l’OTAN n’ont rien à voir avec la sécurité et le contrôle sur les armements.
L’OTAN justifie l’absence de ratification du nouveau Traité sur les forces armées conventionnelles en Europe par le fait que la Russie ne respecte pas ses « limitations aux flancs ». Le général Vladimir Belous, l’expert du Centre pour la sécurité internationale de l’Institut de l’économie mondiale et des relations internationales Vladimir Belous explique le sens du problème :
Les pays occidentaux reprochent à la Russie de ne pas avoir retiré à 100% ses forces armées de Géorgie et de Moldavie, dit le général. Mais nos bases militaires se retirent de Géorgie plus rapidement qu’il n’était prévu. En Transnistrie, il reste 1,5 millier de militaires chargés de garder les munitions qui y restent. Ce nombre de soldats ne peut pas présenter une menace pour l’Europe. En même temps, en Bulgarie et en Roumanie, des forces armées américaines sont formées. Les Occidentaux n’y réagissent pas du tout. Il faut résoudre ce problème par la voie diplomatique. Il faut obtenir une réponse franche : comment le traité FCE sera-t-il accompli ?-, conclut Vladimir Beloous.
Moscou n’a pas encore appliqué un moratoire sur le traité FCE. Mais si l'OTAN ne trouve pas des solutions mutuellement acceptables du problème, la Russie quittera ce traité.