La Russie ne voit pas de chances de rapprocher ses positions de celles des Occidentaux sur le règlement de la situation autour du territoire serbe du Kosovo, mais pense qu’elle n’aura pas besoin de recourir au droit de veto sur le Kosovo au sein du Conseil de sécurité des Nations Unies, a déclaré le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov à la veille des consultations à huis clos sur le nouveau projet de résolution concernant le Kosovo. Quelques détails avec notre observateur Constantin Garibov.
Lavrov a fait cette déclaration dans le cadre de la discussion sur le Kosovo, une des principales à la rencontre des ministres des affaires étrangères du G 8 en Allemagne, qui comprend l’Allemagne, la Russie, la France, la Grande Bretagne, l’Italie, le Japon, le Canada et les Etats-Unis. Le ministre russe a mis en garde ses partenaires contre la reconnaissance hâtive de l’indépendance du Kosovo. Moscou estime que toute solution devrait se baser sur les accords entre les parties, c’est à dire entre Belgrade et Pristina, a déclaré Sergueï Lavrov.
Nous sommes prêts à nous mettre d’accord, mais l’essentiel est qu’il y ait un consensus entre les Serbes et les dirigeants à Pristina. Aucune crise ne saurait être réglée sans cela. Telle est notre position, et nos partenaires au sein du G 8 le savent.
-Le sort du territoire du Kosovo, le sort de la Serbie devrait se régler uniquement pas la négociation directe et non dans un autre format, sinon cela créera des problèmes supplémentaires au lieu de les résoudre.
Lavrov a fait cette déclaration dans le cadre de la discussion sur le Kosovo, une des principales à la rencontre des ministres des affaires étrangères du G 8 en Allemagne, qui comprend l’Allemagne, la Russie, la France, la Grande Bretagne, l’Italie, le Japon, le Canada et les Etats-Unis. Le ministre russe a mis en garde ses partenaires contre la reconnaissance hâtive de l’indépendance du Kosovo. Moscou estime que toute solution devrait se baser sur les accords entre les parties, c’est à dire entre Belgrade et Pristina, a déclaré Sergueï Lavrov.
Nous sommes prêts à nous mettre d’accord, mais l’essentiel est qu’il y ait un consensus entre les Serbes et les dirigeants à Pristina. Aucune crise ne saurait être réglée sans cela. Telle est notre position, et nos partenaires au sein du G 8 le savent.
-Le sort du territoire du Kosovo, le sort de la Serbie devrait se régler uniquement pas la négociation directe et non dans un autre format, sinon cela créera des problèmes supplémentaires au lieu de les résoudre.
Allons-nous recourir au veto ? J’espère que cela ne sera pas nécessaire, dit Sergueï Lavrov. Nos partenaires seront sensibles à nos arguments et appuieront les propositions concernant la poursuite des pourparlers. Je n ’imagine pas que le Conseil de sécurité adopte une résolution inacceptable pour l’une des parties au conflit.
Le nouveau projet de résolution sur le Kosovo a été déposé au Conseil de sécurité de l’ONU après que la Russie eut confirmé qu’elle n’avait pas l’intention d’appuyer le plan, proposé par Martti Ahtisaari . Celui-ci ne tient pas compte des intérêts de la partie serbe et envisage d’octroyer au Kosovo le statut d’Etat indépendant ayant ses propres symboles, sa constitution et son armée. Moscou est persuadée que la révision des frontières de la Serbie- Etat souverain — sans son accord créera un précédent très dangereux. La Chine et plusieurs membres non-permanents du Conseil de sécurité parmi les pays en voie de développement sont sensibles à la position de la Russie. Si les Nations Unies prennent des décisions unilatérales, imposées et irréfléchies, les comportements séparatistes risquent de déferler à travers le monde.
Le nouveau projet de résolution sur le Kosovo a été déposé au Conseil de sécurité de l’ONU après que la Russie eut confirmé qu’elle n’avait pas l’intention d’appuyer le plan, proposé par Martti Ahtisaari . Celui-ci ne tient pas compte des intérêts de la partie serbe et envisage d’octroyer au Kosovo le statut d’Etat indépendant ayant ses propres symboles, sa constitution et son armée. Moscou est persuadée que la révision des frontières de la Serbie- Etat souverain — sans son accord créera un précédent très dangereux. La Chine et plusieurs membres non-permanents du Conseil de sécurité parmi les pays en voie de développement sont sensibles à la position de la Russie. Si les Nations Unies prennent des décisions unilatérales, imposées et irréfléchies, les comportements séparatistes risquent de déferler à travers le monde.