"Tant que nous n'aurons de contrôles douaniers légaux sur notre frontière (...), la Géorgie ne permettra pas à la Russie de poursuivre le processus de négociations multipartites sur son adhésion à l'OMC", a-t-il affirmé dans un entretien aux journalistes à l'issue des entretiens bilatéraux sur l'adhésion russe à l'OMC.
La Géorgie lie son accord à cette adhésion à la fermeture des postes de contrôle et de passage sur les secteurs abkhaz et sud-ossète de la frontière russo-géorgienne (l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud avaient proclamé leur indépendance envers la Géorgie et refusent de reconnaître sa souveraineté sur leur territoire).
Le dirigeant de la délégation russe à ces négociations, Maxime Medvedkov, a annoncé de son côté qu'elles s'étaient achevées sans résultat. Selon le représentant russe, la question de la légalité de ces postes de contrôle et de passage "ne relève pas du cadre de l'OMC". Pourtant, selon lui, les parties ont convenu de poursuivre leur dialogue.
Selon le ministre géorgien, la délégation russe est arrivée à Tbilissi "mal préparée".
"La Russie refuse de remplir les engagements de 2004 sur la légalisation de ces postes. Notre position est ferme: tant que ces engagements ne sont pas respectés, nous n'examinerons pas la possibilité de la poursuite du processus d'adhésion russe à l'OMC", a expliqué le ministre.
Cette approche, selon lui, est "la position invariable de la Géorgie".