"Cette situation nous inquiète", a-t-elle affirmé.
La Commission européenne maintient sa position en faveur de la garantie de la liberté d'expression et de rassemblement dans les pays tiers.
Les autorités de Moscou avaient officiellement rejeté la demande d'organisation d'une Gay-Pride le 27 mai dans la capitale russe. Ce refus avait été motivé par le fait que la tenue d'une marche d'homosexuels violerait le droit et les intérêts des autres citoyens, ce qui serait en contradiction avec la législation en vigueur.
Dimanche dernier, lors d'un meeting non autorisé en soutien à la Gay-Pride, 31 personnes ont été arrêtées, dont deux citoyens italiens. Selon la direction générale moscovite du ministère de l'Intérieur, un procès a été intenté pour tenue d'un meeting non autorisé et "hooliganisme de faible gravité". De plus, les policiers ont réussi à mettre fin à des altercations violentes entre certains groupes et les représentants des minorités sexuelles, rapporte la direction générale du ministère de l'Intérieur de la ville.