"C'est un pas positif dans la voie d'un dialogue diplomatique pouvant devenir une alternative à la confrontation", a notamment indiqué M. Moussa, commentant devant les journalistes au Caire les récentes négociations à Bagdad entre les ambassadeurs des Etats-Unis et de l'Iran.
Quoi qu'il en soit, a fait remarquer le secrétaire général de la Ligue arabe, les Etats-Unis et l'Iran ne sont pas les seuls pays à être concernés par les événements en Irak. "Les pays arabes y ont aussi leurs intérêts car ils sont limitrophes de l'Irak qui fait lui-même partie de la Ligue arabe", a précisé M. Moussa.
Lundi dernier, des négociations entre les ambassadeurs américain et iranien ont eu lieu à Bagdad. Cette rencontre dans la capitale irakienne est devenue le premier contact direct entre des officiels américains et iraniens depuis la rupture des relations diplomatiques entre Washington et Téhéran en 1979. Ces négociations américano-iraniennes ont eu pour principal résultat une entente enregistrée pour mettre en place un comité conjoint de règlement des problèmes de sécurité en Irak.
La Ligue arabe préconise le renforcement du rôle des pays arabes en Irak, rôle qui s'est considérablement affaibli après la chute du régime de Saddam Hussein en 2003.
