C'est le directeur de l'Agence fédérale de l'énergie atomique (Rosatom), Sergueï Kirienko, qui a donné lecture du message du président de la Fédération de Russie.
"De nouvelles menaces qui pèsent aujourd'hui sur le régime de non-prolifération (nucléaire) doivent être neutralisées, et en premier lieu, sur la base de ce document (TNP)", lit-on dans le document.
"Les clés de la réussite s'y trouvent, selon nous, dans un lien organique des processus de désarmement, de non-prolifération et d'exploitation pacifique de l'énergie nucléaire", a estimé le chef de l'Etat russe.
Et de souligner que la Fédération de Russie respecte strictement tous ses engagements en matière de désarmement.
"Nous sommes prêts à d'ultérieures démarches constructives dans ce domaine", a poursuivi Vladimir Poutine.
Par ailleurs, le président russe a préconisé la création des conditions nécessaires "d'ordre politique et économique garantissant pleinement l'exercice des droits des Etats non-nucléaires à une exploitation pacifique de l'énergie atomique et le strict respect de leurs propres engagements dans le cadre du Traité de non-prolifération nucléaire".
A cette occasion, lit-on dans le message de Vladimir Poutine, la Russie est en train de créer sur son propre territoire un centre international d'enrichissement de l'uranium.
Le chef de l'Etat russe s'est également prononcé en faveur des activités de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).
187 pays ont ratifié le Traité de non-prolifération nucléaire.
