"Dans l'arène mondiale de la résistance des peuples au régime hautain des Etats-Unis, la République islamique d'Iran est devenue le centre de commandement du front (de la résistance) des nations", a-t-il déclaré.
Selon l'ayatollah Ali Khamenei, ce sont "la foi et l'esprit révolutionnaire" qui aident l'Iran dans son opposition à Washington.
"Le système de présidence islamique (en Iran) a produit dans la politique mondiale l'effet d'une bombe dont la puissance dépasse de milliers de fois celle de la bombe que les Américains avaient largué sur Hiroshima", a martelé le guide spirituel suprême de l'Iran dont les propos sont cités par la télévision iranienne.
Les relations diplomatiques, économiques et commerciales entre les Etats-Unis et l'Iran avaient été rompues suite à une attaque contre l'ambassade américaine à Téhéran en 1979. A l'époque, des étudiants iraniens radicaux, fervents partisans de Rouhollah Mousavi Khomeiny, avaient pris d'assaut l'ambassade des Etats-Unis à Téhéran et proclamé la mission diplomatique américaine "noeud d'espionnage et de complots contre l'Iran". 52 collaborateurs de l'ambassade américaine avaient été pris en otage pour être retenus pendant 444 jours.
Les Etats-Unis n'ont cessé depuis de frapper Téhéran de toutes sortes de sanctions économiques et commerciales. Par ailleurs, les Américains interviennent en tant qu'adversaires principaux du programme nucléaire iranien, estimant que l'Iran pourrait bien utiliser des technologies nucléaires civiles pour se doter de l'arme nucléaire.
En outre, Washington accuse Téhéran de soutien tacite des terroristes en Irak, mais l'Iran rejette catégoriquement ce genre d'accusations.
Quoi qu'il en soit, des négociations irano-américaines sur les problèmes irakiens au niveau des ambassadeurs sont prévues pour le 28 mai prochain en Irak à l'initiative de Washington et avec l'assentiment de Téhéran.
On souligne à Téhéran que les représentants iraniens n'entendent pas discuter avec les Américains du "dossier nucléaire" de l'Iran ni des questions relatives aux relations bilatérales, mais uniquement des problèmes de sécurité en Irak.