M. Chevtchouk a fait cette déclaration lundi, lors de son entretien à Tiraspol avec Kalman Mizsei, représentant spécial de l'UE pour la Moldavie.
"Le succès de toutes négociations est fonction du degré de la confiance réciproque des parties. Quant aux ordonnances mises en application par la Moldavie en vue de limiter le commerce extérieur pratiqué par les agents économiques transnistriens, ce ne sont pas des mesures visant à promouvoir la confiance et une coopération constructive et ouverte", a souligné le président du Soviet suprême.
A titre d'exemple, il a cité l'ordonnance promulguée par le gouvernement moldave le 17 mars dernier, qui doit entrer en vigueur le 1er juillet 2007. Ce document accorde à Chisinau le droit de contrôler tous les flux d'importation en Transnistrie.
Selon le président du Soviet suprême, la stabilisation de la situation économique doit constituer la première étape - d'ailleurs la plus importante - de la reprise du dialogue sur le règlement transnistrien.
"Nous avons fait connaître notre inquiétude au représentant spécial de l'UE pour la Moldavie et lui avons exprimé notre volonté d'examiner les problèmes relatifs à la mise au point d'un mécanisme de règlement du conflit, mécanisme qui soit acceptable aussi bien pour la Transnistrie que pour la République de Moldavie", a ajouté M. Chevtchouk.
Selon le service de presse du Soviet suprême de la Transnistrie, M. Mizsei est venu en Moldavie pour mieux connaître la position des parlementaires transnistriens sur la possibilité de reprendre les négociations en format "cinq plus deux" (Moldavie, Transnistrie, Russie, Ukraine, OSCE, Union européenne, Etats-Unis).