"Le chiffre de leur commerce réciproque approche les 40 milliards de dollars par an. Et ce, malgré le fait que le potentiel dont disposent ces pays n'est exploité qu'à 10% tout au plus", a-t-il constaté lors d'une séance plénière du 12ème Forum économique russe consacré à la coopération au sein de la CEEA.
Selon lui, malgré la grande différence entre les niveaux de développement économique et social des pays membres de la communauté, "les facteurs qui contribuent à leur intégration au sein de la CEEA sont plus nombreux que ceux qui entravent ce processus".
Parmi les axes principaux de la coopération, le vice-premier ministre a cité la formation d'une union douanière, la concertation des politiques économiques, le développement du marché énergétique, la création d'une union de transport, la formation d'un marché commun de services et d'un marché financier commun, la coopération en matière de politique migratoire.
Selon M. Narychkine, un "paquet" de 23 documents viendra compléter les accords déjà signés dans le cadre de la CEEA, accords qui constituent la base de la future union douanière de ses trois Etats membres: le Kazakhstan, la Russie et la Biélorussie.
"Notre but est de faire en sorte que tous les pays de la Communauté économique eurasiatique intègrent l'union douanière après sa création", a souligné le vice-premier ministre.
