Quoi qu'il en soit, a-t-il ajouté, le Fatah maintient un contact permanent avec les forces modérées au sein du mouvement islamique Hamas dans le but de régler le conflit au plus vite.
Les accrochages interpalestiniens dans la bande de Gaza ont fait en quatre jours une quarantaine de morts et plus d'une centaine de blessés. Des milliers d'habitants de Gaza restent bloqués dans leurs maisons sans électricité ni eau courante. Ils sont privés de tout contact avec le monde extérieur.
"Ce qui se produit est une tentative de coup d'Etat fomentée par l'aile armée du Hamas et dirigée contre le pouvoir légitime et personnellement contre le président de l'Autorité palestinienne et leader du Fatah Mahmoud Abbas, mais nous ne permettrons pas aux forces radicales au sein du Hamas de réaliser leur dessein et saurons défendre notre peuple", a affirmé à RIA Novosti M. Zaarir.
Selon ce dernier, Mahmoud Abbas réfléchit à un éventuel état d'urgence pour rétablir l'ordre dans les territoires et travaille en contact étroit avec le premier ministre Ismaïl Haniyeh qui est l'un des leaders modérés du Hamas.
Depuis le début de cette nouvelle escalade des violences interpalestiniennes, les parties adverses se sont entendues par trois fois sur un cessez-le-feu pour le violer à peine quelques heures après. Il en a été ainsi mercredi quand les commandos du Hamas ont violé les ententes enregistrées, prenant d'assaut la maison du chef de la sécurité préventive à Gaza, le général Rachid Abou Chbak et tuant ses six gardes du corps.
Peu après, les islamistes ont tué par erreur cinq de leurs propres camarades prisonniers du Fatah.
