M. Aroutiounian est membre du Parti républicain, qui vient de remporté les élections parlementaires en Arménie.
"Avant ces élections parlementaires, le président avait beaucoup plus de pouvoirs. Il pouvait, par exemple, à lui seul, dissoudre le gouvernement. A présent, le parlement renforce ses positions, et les rôles du président et du parlement changent", a indiqué le ministre.
Et d'ajouter que si désormais le vecteur politique du président ne coïncide pas avec celui du parlement, les essentielles rênes du pouvoir passeront, selon la Constitution du pays, entre les mains du premier ministre. Aussi, les positions du chef du gouvernement sont-elles très fortes, a fait remarquer le ministre arménien de la Justice.
"Le premier ministre a d'ores et déjà déclaré son intention de présenter sa candidature à la présidence aux futures élections. S'il remporte la présidentielle, l'Arménie se développera en tant que république présidentielle, mais s'il perd, l'Arménie sera une république parlementaire", a expliqué M. Aroutiounian.
