750 000 étrangers ont obtenu un permis de travail en Russie depuis le début de 2007 (Service fédéral de migrations)

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MOSCOU, 11 mai - RIA Novosti. De janvier à avril 2007, le Service fédéral de migrations (FMS) a délivré près de 750 000 permis de travail aux étrangers résidant en Russie, a annoncé vendredi son vice-directeur Viatcheslav Postavnine lors d'une conférence à Moscou.

"Plus de 2 millions de personnes sont passées ces quatre derniers mois par un enregistrement, soit 2,5 fois de plus que pendant la période analogue de l'année dernière. 750 000 personnes se sont vu délivrer un permis de travail et c'est plus que pour toute l'année dernière", a annoncé le vice-directeur du FMS.

La Russie compte une dizaine de millions d'immigrés en situation irrégulière mais leur nombre commence à se réduire graduellement, a rappelé le représentant du FMS.

"Avec l'adoption (il n'y a pas longtemps) de la nouvelle législation migratoire, nous avons éliminé les barrières bureaucratiques et notamment celle qui existait entre l'entrée libre de ressortissants des CEI en Russie d'une part, et les tracasseries bureaucratiques liées à leur enregistrement de l'autre", a-t-il expliqué.

Pourtant, selon le vice-directeur du FMS, le marché du travail russe reste insuffisamment étudié et les structures publiques n'ont pas encore réussi à tirer de l'ombre les ressources financières circulant dans le milieu des travailleurs étrangers.

"Il s'agit de transferts d'argent à l'étranger et de tout ce qui a trait à l'existence des travailleurs étrangers dans notre pays", a expliqué Viatcheslav Postavnine.

Le représentant du FMS s'est prononcé en faveur de la création d'un nouveau système d'embauche de travailleurs étrangers. Celui-ci, a-t-il précisé, pourrait être mis en place avec l'assistance de leurs pays d'origine. Avant de venir en Russie, chacun de migrants devra connaître où il travaillera et sera informé de la rémunération sur laquelle il peut compter. Ces modalités simplifieront l'embauche et réduiront les dépenses financières du futur travailleur, a expliqué le vice-directeur du FMS.

Le fait que de nombreux jeunes venant des pays de la CEI ne maîtrisent pas le russe est un autre problème, a poursuivi Viatcheslav Postavnine.

"Nous ne voulons obliger personne à apprendre le russe. Mais nous voulons éviter la situation qui se crée par exemple en Allemagne où des générations entières d'immigrés vivent dans un isolement et ne parlent pas allemand", a-t-il noté.

Selon le vice-directeur du FMS, maîtriser la langue d'un pays d'accueil est "le gage de la stabilité des rapports interethniques".

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