Le Comité des forces armées de la Chambre des représentants des Etats-Unis a réduit les crédits, demandés par la Maison Blanche à la création du système de défense antimissile pour l’exercice prochain, qui commence le 1 octobre.
Les réductions envisagées représentent 9% de près de 9 milliards de dollars, demandés par l’administration du président Bush. Elles concernent la création du laser de combat aéroporté, du système de surveillance spatiale et de renseignements et du missile intercepteur multiple, écrit notre observateur politique Victor Enikéev. Un peu plus tôt, le même comité a refusé de financer la construction d’une base de missiles d’interception en Pologne jusqu’à ce que soient réglés tous les aspects diplomatiques et juridiques du problème, y compris les négociations avec les alliés en Europe. Dans le même temps , les législateurs ont approuvé la construction du radar de défense antimissile en République Tchèque.
Ces décisions ne sont cependant pas définitives. Il faut qu’elles soient encore approuvées par la Chambre des représentants , réunie au complet, par le Sénat et ensuite par la commission bicamérale. En outre, les républicains se réservent le droit de demander au Congrès de rétablir le financement intégral, si des accords sont conclus avec les pays d’accueil.
Ces faits prouvent que l’idée de la Maison Blanche de créer un bouclier antimissile pour l’Europe se heurte à une opposition sérieuse des législateurs américains et ceci pour de nombreuses raisons. Beaucoup aux Etats-Unis et ailleurs comprennent que ni l’Iran, ni d’autant plus la Corée du Nord ne possèdent et ne posséderont sous peu de missiles balistiques, pouvant menacer les pays européens. En outre, même si cette menace était présente, le système ABM des Etats-Unis en Europe ne serait pas à même de la neutraliser. Le vice-président du parlement tchèque Lubomir Zaoralek l’a déclaré hier dans une interview radiodiffusée. Il ne faut pas oublier non plus que les comportements anti-américains sont assez forts parmi les milieux publics polonais et tchèques et que de nombreux alliés des Etats-Unis au sein de l’OTAN s’élèvent contre le déploiement des éléments de leur bouclier antimissile en Europe. Les membres responsables du Congrès américain prennent aussi en considération la position franchement négative de la Russie vis-à-vis des intentions de l’administration Bush. Beaucoup semblent comprendre que les démarches de la Maison Blanche risquent de provoquer une escalade de la course aux armements et de précipiter le monde dans une nouvelle guerre froide. Dans cet ordre d’idées, il serait raisonnable de trouver un terrain d’entente avec Moscou et de ne pas aggraver la situation internationale par des dépenses financières énormes. Espérons que le signal des congressmen provoquera une réaction adéquate de la Maison Blanche.
Les réductions envisagées représentent 9% de près de 9 milliards de dollars, demandés par l’administration du président Bush. Elles concernent la création du laser de combat aéroporté, du système de surveillance spatiale et de renseignements et du missile intercepteur multiple, écrit notre observateur politique Victor Enikéev. Un peu plus tôt, le même comité a refusé de financer la construction d’une base de missiles d’interception en Pologne jusqu’à ce que soient réglés tous les aspects diplomatiques et juridiques du problème, y compris les négociations avec les alliés en Europe. Dans le même temps , les législateurs ont approuvé la construction du radar de défense antimissile en République Tchèque.
Ces décisions ne sont cependant pas définitives. Il faut qu’elles soient encore approuvées par la Chambre des représentants , réunie au complet, par le Sénat et ensuite par la commission bicamérale. En outre, les républicains se réservent le droit de demander au Congrès de rétablir le financement intégral, si des accords sont conclus avec les pays d’accueil.
Ces faits prouvent que l’idée de la Maison Blanche de créer un bouclier antimissile pour l’Europe se heurte à une opposition sérieuse des législateurs américains et ceci pour de nombreuses raisons. Beaucoup aux Etats-Unis et ailleurs comprennent que ni l’Iran, ni d’autant plus la Corée du Nord ne possèdent et ne posséderont sous peu de missiles balistiques, pouvant menacer les pays européens. En outre, même si cette menace était présente, le système ABM des Etats-Unis en Europe ne serait pas à même de la neutraliser. Le vice-président du parlement tchèque Lubomir Zaoralek l’a déclaré hier dans une interview radiodiffusée. Il ne faut pas oublier non plus que les comportements anti-américains sont assez forts parmi les milieux publics polonais et tchèques et que de nombreux alliés des Etats-Unis au sein de l’OTAN s’élèvent contre le déploiement des éléments de leur bouclier antimissile en Europe. Les membres responsables du Congrès américain prennent aussi en considération la position franchement négative de la Russie vis-à-vis des intentions de l’administration Bush. Beaucoup semblent comprendre que les démarches de la Maison Blanche risquent de provoquer une escalade de la course aux armements et de précipiter le monde dans une nouvelle guerre froide. Dans cet ordre d’idées, il serait raisonnable de trouver un terrain d’entente avec Moscou et de ne pas aggraver la situation internationale par des dépenses financières énormes. Espérons que le signal des congressmen provoquera une réaction adéquate de la Maison Blanche.