L’initiative pacifique arabe adoptée en mars dernier au sommet de la Ligue Arabe à Er-Ryad est le sujet principal des entretiens entre la ministre israélienne des Affaires étrangères et ses homologues égyptien et jordanien au Caire. Tzipi Livni, chef de la diplomatie israélienne, entendra l'initiative de paix arabe. Elle exprimera son avis là-dessus. Notre observateur Alexandre Vatoutine suit de près le déroulement des pourparlers.
L'Egypte et la Jordanie ont le mandat de dialoguer avec Israël car ce sont les seuls pays à avoir des relations diplomatiques avec ce pays. Leur but est d’expliquer à Tel-Aviv le sens de l’initiative arabe. Celle-ci prévoit un retrait israélien des territoires arabes occupés depuis 1967, la création d'un Etat palestinien avec Jérusalem-est pour capitale et un règlement de la question des réfugiés palestiniens. Alors seulement, les pays arabes sont prêts à reconnaitre l’état juif et considérer le conflit épuisé.
Israël y a vu des éléments positifs, mais l'a rejetée dans sa forme initiale, principalement en raison du droit au retour des réfugiés. Maintenant, il a consenti à discuter certains aspects de l’initiative arabe. Quant au retour des centaines de milliers de Palestiniens, Tel-Aviv y voit une menace à sa sécurité. Mais il ne voit pas que ces gens vivant dans les pays voisins deviennent des extrémistes. C’est surtout typique pour le Liban et la Jordanie. Il existe des problèmes au sujet de Jérusalem. Cette ville, berceau des religions mondiales, est proclamée unilatéralement par Israël capitale d’état juif. Il y a aussi des problèmes en Cisjordanie. Là, se trouvent des habitations juives — donc, Tel-Aviv n’a pas l’intention de revenir vers les frontières de 1967. Le politologue russe Sergei Demidenko réfléchit aux origines de cette confrontation.
Ces problèmes ont une portée idéologique, car pour les deux états- la Palestine et Israël ce sont des symboles. Il est quasi impossible de progresser dans ce domaine.
L'Egypte et la Jordanie ont le mandat de dialoguer avec Israël car ce sont les seuls pays à avoir des relations diplomatiques avec ce pays. Leur but est d’expliquer à Tel-Aviv le sens de l’initiative arabe. Celle-ci prévoit un retrait israélien des territoires arabes occupés depuis 1967, la création d'un Etat palestinien avec Jérusalem-est pour capitale et un règlement de la question des réfugiés palestiniens. Alors seulement, les pays arabes sont prêts à reconnaitre l’état juif et considérer le conflit épuisé.
Israël y a vu des éléments positifs, mais l'a rejetée dans sa forme initiale, principalement en raison du droit au retour des réfugiés. Maintenant, il a consenti à discuter certains aspects de l’initiative arabe. Quant au retour des centaines de milliers de Palestiniens, Tel-Aviv y voit une menace à sa sécurité. Mais il ne voit pas que ces gens vivant dans les pays voisins deviennent des extrémistes. C’est surtout typique pour le Liban et la Jordanie. Il existe des problèmes au sujet de Jérusalem. Cette ville, berceau des religions mondiales, est proclamée unilatéralement par Israël capitale d’état juif. Il y a aussi des problèmes en Cisjordanie. Là, se trouvent des habitations juives — donc, Tel-Aviv n’a pas l’intention de revenir vers les frontières de 1967. Le politologue russe Sergei Demidenko réfléchit aux origines de cette confrontation.
Ces problèmes ont une portée idéologique, car pour les deux états- la Palestine et Israël ce sont des symboles. Il est quasi impossible de progresser dans ce domaine.
La rencontre des ministres des AE se déroule dans des conditions compliquées. Mais le fait même qu’elle soit organisée en dit long sur le désir des parties d’entendre l’une l’autre. La semaine prochaine, un groupe de contact de la Ligue Arabe doit rencontrer les chefs de la diplomatie européenne. Les Arabes veulent comprendre le degré du soutien international sur lequel ils peuvent compter, une fois les négociations avec les Israéliens terminées.