Selon l'agence d'information tchèque CTK, les experts tchèques et américains ont examiné jeudi le projet d'accord appelé à règlementer les conditions de séjour des subdivisions américaines concernées sur le territoire tchèque.
Les pourparlers se tiennent au ministère tchèque de la Défense. L'ensemble du processus de négociations pourrait se prolonger sur plusieurs mois.
Le second volet des négociations débutera le 22 mai au ministère tchèque des Affaires étrangères.
Il y sera question d'un second accord, le document principal, portant sur le déploiement de la station radar du bouclier anti-missile sur le territoire tchèque. Ce document ne pourra être signé qu'après accord du président tchèque Vaclav Klaus.
Début juin, le président américain George W. Bush se rendra à Prague pour discuter de cette question avec son homologue tchèque.
Le gouvernement américain avait officiellement demandé à la République tchèque de débuter les négociations en janvier 2007.
L'opposition tchèque au parlement réclame la tenue d'un référendum sur cette question, alors que le gouvernement dans son ensemble n'envisage pas de résoudre cette question par voie référendaire.
Selon un sondage mené par l'institut Ipsos-Tambor, la majorité des Tchèques (55,8%) seraient opposés au déploiement du radar du bouclier anti-missile américain sur le territoire tchèque.
Washington a également proposé à la Pologne de déployer dix missiles intercepteurs américains sur son sol.
A plusieurs reprises, la Russie a exprimé son inquiétude concernant les projets de déploiement du bouclier anti-missile américain en République tchèque et en Pologne. Moscou ne cache pas son attitude négative envers les intentions de Washington et estime que la création d'une base européenne de défense antimissile américaine ne peut être considérée autrement que comme une reconfiguration substantielle de la présence militaire américaine en Europe.